The Grudge

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Fiche :  

Résumé : 

Une nouvelle version tortueuse de ce classique du genre, de cette histoire horrifique, inspirée du film JU-ON : THE GRUDGE de Takashi Shimizu.

Ma Critique : 

Suite ou Remake ? Difficile de trancher… Réalisé par Nicolas Pesce, ce nouveau volet de la franchise « The Grudge » (un univers créé par le japonais Takashi Shimizu en 2002) se situe entre le remake de 2004 et sa suite de 2006.

Pour son premier long-métrage, le réalisateur s’entoure d’acteurs connus dans le registre de l’horreur : Lin Shaye (la saga « Insidious ») et Demian Bichir (le spin-off « La Nonne »). Qu’en est-il de ce film horrifique ? La réponse dans ce nouvel article sur MediaShow !

Je me suis trompé de séance ?

Un titre assez provocateur pour ce premier paragraphe consacré au scénario, vous ne trouvez pas ? Ce qui permet d’illustrer ma déception pour ce long-métrage. Disons que si vous comptiez visionner un nouvel opus de l’univers « The Grudge » et donc renouer des liens avec le volet original, vous n’apprécierez pas ce film d’horreur au titre assez trompeur… En effet, à l’exception du texte écrit en guise d’introduction comme dans « Ju-on: The Grudge », cette nouvelle version se détache totalement du concept d’origine pour finalement nous offrir un scénario lambda déjà vu dans le registre de l’horreur.

Côté scénario, l’histoire ne cherche jamais l’originalité (malédiction, esprits torturés, maison hantée, etc.) avec des jumpscares prévisibles, des scènes gores gratuites et sans intérêt. Le démon au grognement inquiétant reste sur la touche au profit d’une Samara 2.0 peu effrayante. Les personnages sont clichés et très mal développés, tout particulièrement la première famille touchée par la malédiction. Enfin, l’histoire manque cruellement de tension, la faute aux mauvais jumpscares et à la bande originale assez pâle.

Nicolas Pesce propose néanmoins un schéma narratif recherché avec trois périodes chronologiques différentes pour expliquer les faits et les origines de cette malédiction. Le film repose sur une enquête policière avec de nombreux flashbacks. Les événements se croisent, permettant d’accentuer le rythme du long-métrage. Certainement le seul point positif de « The Grudge » (2020) qui lui permet de sortir du moule habituel.

Bienvenue chez nous !

Non, « The Grudge » n’est pas un huis-clos comme pourrait laisser présager le titre de ce paragraphe. Mais la majeure partie de l’histoire se déroule dans une maison hantée, celle de la famille Landers. La mise en scène est très conventionnelle et décevante, tout particulièrement sur la représentation de la mythique malédiction de « The Grudge ». En effet, outre l’apparition d’éléments symboliques (la baignoire est le plus marquant), le film ne conserve pas le charme du volet original, notamment avec l’apparition de ces spectres banals et sans grande imagination. Enfin, comme évoqué précédemment, la bande originale ne permet d’amplifier la tension présente au sein du film. Encore une fois trop classique dans le registre… on a clairement connu mieux !

Un casting oubliable.

Malheureusement, le casting ne sauvera pas la mise en raison de personnages peu développés. Le rôle le plus frappant c’est celui d’Andrea Riseborough qui ne crève pas l’écran dans la peau du Détective Muldoon, un protagoniste peu marquant, notamment sur son développement très expédié. Il en va de même pour Demian Bichir, John Cho, Betty Giplin, Lin Shaye et enfin Jackie Weaver qui détient le rôle clairement oubliable de ce long-métrage.

Pour résumer… Malgré un schéma narratif recherché, Nicolas Pesce nous offre une nouvelle version décevante de la saga « The Grudge ». L’ensemble manque cruellement d’originalité et se détache du concept du volet original. Le casting est oubliable. Dommage !

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Note pour le scénario : 2etoiles
Note pour la mise en scène : 2etoiles
Note pour le casting : 2etoiles

Note Globale :

8/20


La bande-annonce du film :
 

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