Transformers 7 – Marinette – Elémentaire – Indiana Jones 5 – Insidious 5 – Mission Impossible 7 (Partie 1)

Cet article est garanti sans spoilers. Bonne Lecture !


TRANSFORMERS – RISE OF THE BEASTS

Transformers: Rise Of The Beasts

Fiche du film :   

Mon avis : 

Après un dernier volet particulièrement décevant (The Last Knight, sorti en 2017), Michael Bay avait quitté la réalisation de la saga Transformers laissant le soin à Travis Knight de signer un spin-off Bumblebee plutôt convaincant. Cette année, un reboot fait son apparition dans les salles obscures où Anthony Ramos campe le héros : Transformers – Rise of the Beasts. Il s’agit du septième film de la franchise, réalisé par Steven Caple Jr. (à qui l’on doit également Creed II).

Une nouvelle fois, ce long-métrage est assez inégal. D’un côté, la mise en scène est une vraie réussite avec de très bons effets spéciaux, des scènes d’action visuellement explosives et une bande originale nostalgique, surfant sur les années 90. De l’autre, malgré son caractère divertissant, le scénario est assez faible et manque d’originalité. Les enjeux sont similaires aux précédents opus (encore un destructeur de planètes en guise de méchant…), les dialogues sont risibles et le développement des personnages sonne creux. C’est dommage car l’arrivée des Maximals, des Transformers qui se transforment en animaux, aurait pu apporter un nouveau souffle à la saga mais l’ensemble reste bien trop maigre. 

11/20


MARINETTE

Marinette: Garance
        Marillier

Fiche du film :   

Mon avis : 

Malgré une première partie de scénario qui aurait mérité d’être plus approfondie (de nombreux passages sont expédiés tels que l’accident de sa mère, la manière dont elle a été repérée en équipe de France, ses difficultés à y s’intégrer ou encore sa progression linguistique), Virginie Verrier nous offre un biopic honorable et captivante sur la joueuse de football Marinette Pichon. Doté d’un bon rythme, le film met en lumière les moments clés de sa jeunesse, de son début de carrière, sa montée en équipe de France ainsi que sa carrière internationale. La construction scénaristique est intelligente et très intéressante, mêlant entre les instants présents et son passé douloureux (notamment la relation entre sa vie familiale et sa relation amoureuse aux Etats-Unis). De plus, les relations entre les personnages sont bien développées, tout particulièrement entre celle Marinette et son entraîneur très émouvante.

Également, le scénario met en avant le football féminin français, dans l’ombre du professionnel masculin par le biais de discours marquants. Côté mise en scène, les scènes de football sont bien filmés et immersives avec une bande originale entraînante. Enfin, Marinette dispose d’une très bonne distribution avec d’excellentes interprétations. Garance Marillier est la révélation de ce long-métrage.

14/20


ELEMENTAIRE

Élémentaire

Fiche du film :   

Mon avis : 

Avant la diffusion du nouveau film d’animation Disney Pixar, les studios nous offrent un court-métrage intitulé Le rendez-vous galant de Carl, tiré de l’univers de Là-Haut. L’histoire est émouvante et c’est surtout un véritable plaisir de retrouver Carl et son chien Dug. La petite touche d’humour est fort appréciable. Malheureusement, il est tout de même dommage de ne pas avoir été jusqu’au bout de cette intrigue qui ne se termine pas sur ce fameux rendez-vous… Un goût d’inachevé !

À l’heure où le wokisme et les adaptations-live envahissent l’univers Disney, c’est un véritable soulagement après avoir vu le nouveau film d’animation des studios Disney Pixar : Elémentaire, réalisé par Peter Sohn (à qui l’on doit également Le voyage d’Arlo). Bien que le scénario soit assez classique, l’ensemble est très harmonieux et poétique. Comme son titre l’indique, nous offre une histoire traditionnelle qui a fait le succès des studios Disney à une époque : la comédie romantique. Mais, pas de panique, l’esprit Pixar est bien conservé avec des thématiques fortes en relation avec notre société actuelle telles que le rejet de l’autre et le racisme. La double lecture est d’ailleurs bien présente et intelligemment amenée. D’autre part, le scénario est bien rythmé, avec de jolis jeux de mots, un humour bien dosé, des personnages principaux attachants, très bien développés, ainsi qu’une histoire romantique qui fonctionne. Les personnages secondaires sont également bien traités et utiles au bon déroulement de l’intrigue. Le dénouement est vraiment magnifique et larmoyant.

Un petit mot sur l’animation : la qualité visuelle est exceptionnelle et l’univers est riche et très original. Il est tout de même dommage de ne pas l’avoir pleinement exploité, se focalisant beaucoup trop sur cette romance. N’oublions pas l’excellente bande originale composée par Thomas Newman. Enfin, mon cinéma ne proposait pas de version originale… et la version française est vraiment catastrophique en ce qui concerne les personnages principaux…

15/20


INDIANA JONES ET LE CADRAN DE LA DESTINEE

Indiana Jones et le Cadran de la Destinée: Harrison
        Ford

Fiche du film :   

Mon avis : 

Franchise très lucrative créée par Steven Spielberg, Indiana Jones est l’une des figures emblématiques du cinéma hollywoodien. Après un quatrième volet très mal reçu par la critique presse et spectateurs ainsi que des divergences artistiques entre Spielberg et les studios Disney ces dernières années, la réalisation de ce cinquième opus a été finalement été confiée à James Mangold (à qui l’on doit dernièrement Le Mans 66 et Logan). Bénéficiant d’un budget de 300 millions de dollars, le plus cher de la saga, le film a été présenté hors-compétition au Festival de Cannes 2023 et signe le grand retour de Harrison Ford dans le rôle-titre. Loin de ce qui a fait le succès de la trilogie, ce nouveau volet offre tout de même une meilleure image à notre ami Indy que le précédent long-métrage. Après avoir découvert l’Arche perdue, le Temple Maudit, le Saint Graal et le Crâne de Cristal, le célèbre archéologue se lance à la recherche d’un artefact rare, aux côtés de sa filleule Helena Shaw : le cadran d’Archimède.

L’histoire débute avec une scène d’introduction située dans les années 40 avec un Harrison Ford rajeuni numériquement. Si visuellement le rendu laisse à désirer, cette première scène a le mérite de jouer intelligemment sur la nostalgie en y regroupant tous les ingrédients d’un bon Indiana Jones. On y retrouve clairement le respect et la passion de Mangold pour la franchise d’aventure. Mieux encore, cette introduction offre une transition réussie avec ce qu’est devenu le professeur Jones durant le reste de l’histoire à l’aube des années 70. Puis, dans son ensemble, Indiana Jones et le Cadran de la Destinée reste un très bon film d’aventure, bien rythmé avec un dénouement cohérent. L’humour est justement dosé et dans la veine des précédents opus. Les scènes d’action sont honorables, les décors sont immersifs. Côté distribution, Mads Mikkelsen est toujours aussi excellent dans le rôle de l’ennemi : Jürgen Voller, un nazi scientifique. John Rhys-Davies, le mythique interprète de Sallah dans Les Aventuriers de l’Arche Perdue et La Dernière Croisade, est de retour dans ce nouveau volet. Enfin, le trio porté par Harrison Ford, Phoebe Waller-Bridge et Ethann Isidore fonctionne bien. Trois générations menant brillamment cette aventure !

14,5/20


INSIDIOUS : THE RED DOOR

Insidious: The Red Door: Patrick
        Wilson

Fiche du film :   

Mon avis : 

Après deux volets consacrés à la parapsychologue Elise Rainier, la saga Insidious revient sur la famille Lambert avec The Red Door, neuf ans après les évènements du second opus. Le casting d’origine, composé de Ty Simpkins, Rose Byrne, Patrick Wilson et Andrew Astor, est donc de retour. Pour la première fois, Patrick Wilson passe derrière la caméra en tant que réalisateur. C’est un retour aux sources avec ce nouveau chapitre, avec le voyage dans le Lointain, que j’ai trouvé pour ma part plutôt efficace avec des jumpscares assez réussis et angoissants. C’est un véritable plaisir de redécouvrir cette famille quelques années après, où l’histoire nous en apprend davantage sur le passé de Josh.

Certes, l’histoire prend son temps avec la présence de quelques longueurs mais, dans l’ensemble, le scénario demeure captivant et divertissant. Cet épisode nous ramène dans l’ambiance des premiers volets, avec la réapparition du démon rouge. La seule déception est la scène finale de possession qui est un poil trop court et qui aurait pu encore plus jouer sur notre peur. Enfin, côté mise en scène, les décors, l’atmosphère et la bande originale sont réussis. Un film d’horreur efficace !

13,5/20


MISSION IMPOSSIBLE : DEAD RECKONING (PARTIE 1)

Mission: Impossible – Dead Reckoning Partie 1 - Tom Cruise

Fiche du film :   

Le saviez-vous ? Dans la scène la plus impressionnante du film, Tom Cruise pilote une Honda CRF 250 depuis une rampe spécialement construite sur le flanc de la montagne Helsetkopen en Norvège (une paroi rocheuse vertigineuse située à quelques 1200 mètres au-dessus du niveau de la mer). Il plonge ensuite dans le ravin en contrebas, avant d’ouvrir son parachute à 150 mètres à peine du sol. Au total, cette séquence a pris 15 mois de préparation et Tom Cruise a effectué 536 sauts d’entraînement. Il a également suivi une formation avancée en parachutisme et s’est exercé à la pratique de la voilure.

Mon avis : 

Mission Impossible : Dead Reckoning (Partie 1) est le septième volet de la franchise menée par Tom Cruise dans le rôle de Ethan Hunt. Le film est réalisé par Christopher McQuarrie, qui est était déjà aux commandes de Mission impossible : Rogue Nation sorti en 2015 et Mission impossible : Fallout sorti en 2018. Cette réalisation est un excellent film d’espionnage qui, certes ne brille pas sur l’originalité de son scénario, mais redoutablement efficace et nous offre une bonne dose d’action avec de belles idées de mise en scène : la séquence dans l’aéroport d’Abu Dhabi, la course poursuite dans les ruelles de Venise mais également la scène incroyable en Norvège où Tom Cruise repousse ses limites (le mec a 61 ans ! Incroyable !). Côté scénario, le film regroupe tous les ingrédients d’un bon Mission Impossible : tension, humour, émotion, espionnage, course-poursuite et sensation. L’ensemble est une nouvelle fois très bien équilibré, bien rythmé (je n’ai pas vu passer les 2h45) et Christopher McQuarrie maîtrise clairement son film.

Autre point fort du long-métrage : Hayley Atwell est juste parfaite dans dans le rôle de Grace. C’est un rôle féminin fort, rusée et très intelligent. Elle forme un excellent duo avec Tom Cruise et la relation qu’elle noue avec lui est superbe, pleine de fougue et de drôlerie. Côté personnages, le rôle du méchant est porté par Esai Morales et c’est également une vraie réussite. Enfin, c’est un plaisir de retrouver Tom Cruise, exceptionnel acteur, et sa bande : Ving Rhames, Simon Pegg et Rebecca Ferguson.

16/20


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