Dogman

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Fiche :  

 

Résumé : 

L’incroyable histoire d’un enfant, meurtri par la vie, qui trouvera son salut grâce à l’amour que lui portent ses chiens.

 

Ma Critique : 

Présenté en avant-première au Festival de Deauville et en compétition au Festival de Venise, le film Dogman signe le grand retour de Luc Besson en tant que réalisateur après quatre ans d’absence suite à l’échec commercial de ses deux précédents long-métrages : Anna et Valérian et la Cité des mille planètes. Pour cette réalisation, Luc Besson emprunte le chemin du thriller dramatique, accompagné de Caleb Landry Jones dans le rôle-titre. Verdict d’après-séance dans cette nouvelle Media’Critique, sans spoilers.

Dogman : Photo Caleb Landry Jones

Un drame bouleversant

Oui, bouleversant. C’est le mot qui résume parfaitement mon état d’esprit après avoir vu Dogman. Luc Besson nous livre un excellent thriller dramatique, très personnel, et nous offre très certainement son meilleur film depuis le Cinquième Elément sorti en 1997. En effet, le scénario est une véritable claque émotionnelle, où l’histoire est centrée sur la vie déchirante de Douglas qui, suite à une enfance très difficile, s’est pris d’affectation pour les chiens. Dès les premières minutes du film, on ressent beaucoup d’empathie pour ce personnage atypique et attachant. Puis, le scénario nous dévoile peu à peu la personnalité de cette homme, ses ambitions et son amour pour les chiens (ce n’est pas un simple film d’animaux, si cela peut vous rassurer). C’est sensible, très bien écrit, intelligent, juste et profondément marquant grâce à des thématiques fortes telles que la place de l’humain dans notre société et l’acceptation de soi en dépit de ses différences. Le scénario est très bien rythmé, avec un montage astucieux mêlant le passé et le présent de Douglas grâce à des flashbacks percutants. Du drame, du suspense, une touche d’action et d’humour !

Luc Besson semble s’être inspiré de l’écriture du film Joker de Todd Phillips, et c’est encore une fois une expérience cinématographique saisissante à ne surtout pas manquer dans les salles obscures, nous faisant réfléchir sur notre façon de voir le monde !

Dogman : Photo Hatik

Un air d’Edith Piaf !

Au-delà d’un excellent scénario, Dogman repose sur une mise en scène fabuleuse et soignée. Les décors, les couleurs et, plus généralement, la réalisation sont tous exceptionnels. Une agréable surprise pour une réalisation française ! Enfin, composée par Éric Serra (qui a travaillé à de nombreuses reprises avec Luc Besson), la bande sonore est impeccable avec de beaux morceaux ainsi que des tubes célèbres de Edith Piaf, Marlene Dietrich ou encore Eurythmics.

Une révélation

Après avoir reçu le prix d’interprétation masculine dans Nitram au Festival de Cannes 2021, Caleb Landry Jones continue son ascension et interprète magistralement le personnage de Douglas, dégageant du charisme et de la tendresse. La scène où l’acteur se transforme en Édith Piaf en clair-obscur est superbe. Les rôles secondaires sont moins présents mais tout de même honorables : Jojo T. Gibbs, Christopher Denham ou encore Grace Palma.

Dogman

Pour résumer… Avec Dogman, Luc Besson signe très certainement son meilleur film depuis le Cinquième Elément sorti en 1997. Un thriller dramatique très personnel, marquant et surtout très bien écrit. Ajoutons à cela une mise en scène fabuleuse et immersive, ainsi qu’une excellente interprétation de Caleb Landry Jones. L’un des meilleurs films de cette année 2023 !

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Note pour le scénario : 4etoiles
Note pour la mise en scène : 4etoiles
Note pour le casting : 5etoiles
Note – Ressenti général: 4etoiles

Note Globale :

17/20


La bande-annonce du film :
 

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