Fiche :
- Date de sortie : 7 février 2024
- Durée : 1h45
- Genre : Biopic, Drame
- Avec : Riccardo Scamarcio, Daniel Brühl, Volker Bruch
- Réalisé par : Stefano Mordini
Résumé :
1983, la rivalité est à son paroxysme, entre l’écurie italienne Lancia, dirigée par le charismatique Cesare Fiorio et la puissante équipe allemande Audi, dirigée par le redoutable Roland Gumpert. Mais, c’est sur le terrain, pilotées respectivement par Walter Röhrl et Hannu Mikkola, que leurs voitures : la Lancia Rally 037 et l’Audi Quattro, les départageront durant un championnat du monde des rallyes devenu légendaire.
Ma Critique :
Réalisé par Stefano Mordini, Race for Glory : Audi vs Lancia est une production italienne qui met en scène la rivalité entre l’écurie Lancia et la puissante équipe allemande Audi dans le sport automobile du rallye en 1983. Annoncé par les producteurs du film, il ne s’agit pas d’un biopic qui s’attache simplement à la réalité historique mais plutôt, je cite, « d’un grand récit de sport mécanique ». En tête de distribution, nous retrouvons Riccardo Scamarcio, Daniel Brühl et Volker Bruch. Verdict d’après-séance dans cette nouvelle Media’Critique, sans spoilers.
Encore un film de voiture ?
Ces dernières années, les films sur le sport automobile sont devenus l’une des tendances dans les salles obscures, les derniers en date Le Mans 66 et Grand Turismo furent de très bonnes réalisations. Avec Race for Glory : Audi vs Lancia, Stefano Mordini nous invite à découvrir le rallye, une première au cinéma. Si certains éléments historiques sont intéressants, le scénario reste globalement trop lisse avec peu d’enjeux et un caractère divertissant inexistant. En effet, le film repose sur de nombreuses images d’époque et s’apparente davantage un documentaire plutôt qu’à une fiction comme annoncé par les producteurs. Certes, le rythme reste soutenu et, dans son ensemble, le film n’est pas si catastrophique mais il y avait mieux à proposer pour cette rivalité.
De plus, les séquences de course manquent très clairement d’adrénaline et de frissons, bien loin de ce que proposait dernièrement Gran Turismo et Le Mans 66. Très peu d’effets de vitesse ! Enfin, malgré l’enjeu colossal présenté (celui de gagner par tous les moyens car directement lié à la vente du modèle de la marque gagnante), le dénouement est bien trop sage avec un esprit de compétition absent.
Une distribution décevante
Malgré une distribution prometteuse, les interprétations sont décevantes avec des acteurs peu charismatiques. Même Daniel Brühl est quasi absent durant ce film, lui qui a connu de meilleurs rôles dans sa carrière.
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| Note pour le scénario : |  |
| Note pour la mise en scène : | |
| Note pour le casting : |  |
| Note – Ressenti général: | |
Note Globale : |
11,5/20 |
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