Fiche :
- Date de sortie : 24 avril 2024
- Durée : 2h10
- Genre : Drame, Romance
- Avec : Zendaya, Josh O’Connor, Mike Faist
- Réalisé par : Luca Guadagnino
Résumé :
Durant leurs études, Patrick et Art, tombent amoureux de Tashi. À la fois amis, amants et rivaux, ils voient tous les trois leurs chemins se recroiser des années plus tard. Leur passé et leur présent s’entrechoquent et des tensions jusque-là inavouées refont surface.
Ma Critique :
Challengers est le nouveau long-métrage de Luca Guadagnino. Après Call me by your Name et Bones and All qui ont révélé à deux reprises le talent de Timothée Chalamet mais aussi Suspiria avec Dakota Johnson, le réalisateur italien s’oriente pour la première fois vers le milieu sportif (plus précisément le tennis) avec ce nouveau drame romantique. Mené par le trio composé de Zendaya, Josh O’Connor et Mike Faist, qu’en est-il de cette réalisation ? Verdict d’après-séance dans cette nouvelle Media’Critique, sans spoilers.

Un triangle amoureux
Commençons par la brillante distribution de ce long-métrage. Zendaya mène la danse avec une excellente interprétation dans la peau de Tashi Duncan, une jeune femme qui a brisé sa carrière à cause d’une grosse blessure et qui finit par devenir une manipulatrice toxique. « Une briseuse de ménage« , telle qu’elle se qualifie dans cette fiction. Diaboliquement efficace ! Elle est accompagnée de Josh O’Connor et de Mike Faist qui forme un très bon duo masculin, aussi bien leur complicité que les moments de rivalité.

Jeu, set et match !
Pour ce drame romantique, Luca Guadagnino nous offre une mise en scène soignée et dynamique. D’un côté, les séquences de tennis sont très bien filmées avec de nombreux angles et points de vues. C’est créatif, intense et vraiment immersif ! L’utilisation de panoramiques pour les scènes de dialogue est également une très bonne idée. De l’autre, la bande-originale électro-house composée par le duo Reznor/Ross est exceptionnelle et apporte de l’énergie à cette réalisation. Le seul reproche serait peut-être l’utilisation parfois excessive de ralentis durant les matchs.

Un montage dynamique.
Un match, une finale de tournoi, une rivalité. Le film Challengers s’articule autour de cette séquence finale où le scénario joue constamment avec les époques avec de nombreux allers-retours entre passé et présent afin d’expliquer le passé de ce triangle amoureux ainsi que les raisons de leur situation actuelle. Ainsi, grâce à ce choix de montage, cette réalisation dispose d’un rythme soutenu, sans aucun temps mort, ainsi qu’un suspens omniprésent sur la finalité de cette relation si particulière. Sur la forme, le scénario est donc impeccable. En revanche, sur le fond, le film manque tout de même d’émotion et d’enjeux dramatiques. Difficile de ressentir la moindre compassion envers l’un de ces personnages. Quelques facilités scénaristiques auraient pu être également évitées, surtout dans la manière d’amener cette conclusion un peu trop « facile ».
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| Note pour le scénario : | |
| Note pour la mise en scène : | |
| Note pour le casting : | |
| Note – Ressenti général: | |
Note Globale : |
15/20 |
