Fiche :
- Date de sortie : 29 mai 2024
- Durée : 1h49
- Genre : Epouvante-Horreur, Thriller
- Avec : Melissa Barrera, Dan Stevens, Alisha Weir
- Réalisé par : Matt Bettinelli-Olpin, Tyler Gillett
Résumé :
Suite au kidnapping de la fille d’un puissant magnat de la pègre, un groupe de criminels amateurs pensaient simplement devoir enfermer et surveiller cette jeune ballerine afin de pouvoir réclamer une rançon de 50 millions de dollars. Retirés dans un manoir isolé, les ravisseurs commencent mystérieusement à disparaître, les uns après les autres, au fil de la nuit. C’est alors qu’ils découvrent avec horreur, que la fillette avec lesquels ils sont enfermés n’a rien d’ordinaire.
Ma Critique :
Ayant déjà travaillé sur plusieurs projets horrifiques tels que les deux derniers volets de la saga Scream ou encore Nightmare Wedding, les deux réalisateurs américains, Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett, continuent cette année dans le même registre avec Abigail. Produit par Universal Pictures, qu’en est-il de ce long-métrage ? Verdict d’après-séance dans cette nouvelle Media’Critique, sans spoilers.
Le savais-tu ? Abigail marque l’une des dernières performances à l’écran d’Angus Cloud, décédé en juillet 2023 à l’âge de 25 ans.
Mauvais marketing !
Il est très regrettable que tout le mystère de cette intrigue ait été dévoilé dans la bande-annonce. En effet, si le twist final autour de l’identité de cette jeune fille avait été préservé, le film Abigail aurait pu davantage nous surprendre. Si vous avez donc visionné la bande-annonce, le scénario reste assez basique, sans réflexion, sans véritable suspens, et l’histoire se résume malheureusement à une simple chasse à l’homme.
Cependant, il y a tout de même quelques éléments au sein de cette réalisation. Tout d’abord, le thème de la danse dans ce registre horrifique offre une touche d’originalité, avec des séquences d’humour (très second degré) et des scènes gores efficaces (une bonne dose d’hémoglobine). De plus, bien qu’il ne soit pas exempt de raccourcis scénaristiques, le film bénéficie d’un rythme soutenu avec de nombreux rebondissements. Également, le personnage de Melissa Barrera, Joey, a le mérite d’être bien développé et attachant. Enfin, l’histoire se conclut sur un dénouement certes déjanté mais totalement assumé, et ça fonctionne plutôt bien !
Dans l’antre de la bête…
Hormis l’introduction, toute l’intrigue se déroule dans cette mystérieuse maison où ce groupe d’individus se retrouvent soudainement piégés et livrés face à cette jeune fille démoniaque. En soit, cette demeure est presque un personnage à part entière et, visuellement, c’est une réussite. La mise en scène est immersive. Notons également un travail remarquable sur le maquillage et les effets spéciaux, tout particulièrement durant les scènes gores. Enfin, composée par Brian Tyler, la bande originale est honorable.
Diabolique !
Côté distribution, Abigail repose sur des acteurs et actrices investis. Il y a de bonnes interprétations, tout particulièrement la jeune Alisha Weir et Melissa Barrera qui, respectivement, jouent très bien leur personnage. Notons la présence de Giancarlo Esposito dans un rôle secondaire et qui offre également une belle prestation.
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| Note pour le scénario : |  |
| Note pour la mise en scène : |  |
| Note pour le casting : | |
| Note – Ressenti général: | |
Note Globale : |
13/20 |
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