When Evil Lurks

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Fiche :  

Résumé : 

Après avoir découvert un cadavre mutilé près de leur propriété, deux frères apprennent que les événements étranges survenant dans leur village sont causés par un esprit démoniaque qui a élu domicile dans le corps purulent d’un homme. Le mal dont souffre ce dernier ne tarde pas à se répandre comme une épidémie, affectant d’autres habitants de la région.

Ma Critique : 

Prix du public au Festival du Film Fantastique de Gérardmer 2024, Evil Lurks est un film d’épouvante-horreur réalisé par l’argentin Demián Rugna qui signe son cinquième long-métrage après Aterrados sorti sur Netflix en 2021. Verdict d’après-séance dans cette nouvelle Media’Critique, sans spoilers.

When Evil Lurks

Un sous-genre à bout de souffle ?

Le film de possession est le sous-genre horrifique le plus exploité au cinéma, tout particulièrement par les productions américaines, et également celui qui a malheureusement beaucoup de mal à se renouveler ces dernières années avec une accumulation de suites et de reboots sans grand intérêt… J’avais donc pas mal d’attente sur cette réalisation qui s’est d’ailleurs montré relativement discrète en France en terme de copies. Côté scénario, dès les premières minutes, Demián Rugna nous offre d’emblée un récit anxiogène, avec une atmosphère pesante. Un premier point qui le démarque dans le registre, là où la majorité des films similaires installent lentement l’ambiance. D’autre part, le film nous offre un bon développement des personnages principaux, tout particulièrement la situation familiale compliqué de l’un des frères. Ce qui permet d’apporter une certaine intimité à l’œuvre. Dernier point intéressant : la religion n’est pas au cœur de l’intrigue. Pas de prêtes, pas de nonne, pas de crucifix, … « Les églises sont déjà mortes », comme l’indique l’un des protagonistes.

Néanmoins, certains éléments négatifs du scénario mérite d’être souligné. Le premier, c’est le rythme assez inégal. En effet, bien qu’il dispose de plusieurs scènes percutantes, le film contient quelques longueurs. Le second, c’est le comportement des personnages. En effet, bien qu’ils soient bien développés, certains gestes absurdes de leur part n’ont pas lieu d’être et décrédibilise par moment le scénario. Enfin, le dernier, c’est le dénouement qui part un peu trop loin et qui laisse une sensation d’inachevé.

When Evil Lurks

Répugnant !

Visuellement, When Evil Lurks sort également des codes habituels des films de possession avec une mise en scène percutante qui met le spectateur dans une situation inconfortable : répugnant et gore. Avec un petit budget, c’est une vraie réussite sur les maquillages (notamment l’homme appelé le pourri) et les effets spéciaux. La scène finale dans l’école est terrifiante.

When Evil Lurks : Photo

Aïe la version doublée…

Terminons sur la distribution. Si le scénario et la mise en scène sont convaincants, la distribution l’est beaucoup moins, principalement dû à une mauvais doublage en français. En effet, je n’ai pas eu l’occasion de le voir en version originale. Malheureusement, c’est mal doublé, surjoué et, donc, cela décrédibilise un peu les protagonistes de cette réalisation horrifique.

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Note pour le scénario : 3etoiles12
Note pour la mise en scène : 3etoiles12
Note pour le doublage / casting : 2etoiles12
Note – Ressenti général: 3etoiles12

Note Globale :

13/20


La bande-annonce du film :

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