Fiche :
- Date de sortie : 05 juin 2024
- Durée : 1h45
- Genre : Action, Thriller, Epouvante-Horreur
- Avec : Bérénice Bejo, Nassim Lyes, Anaïs Parello
- Réalisé par : Xavier Gens
Résumé :
Été 2024, Paris accueille pour la première fois les championnats du monde de triathlon sur la Seine. Sophia, brillante scientifique, est alertée par Mika, une jeune activiste dévouée à l’écologie, de la présence d’un grand requin dans les profondeurs du fleuve. Elles n’ont d’autre choix que de faire équipe avec Adil, commandant de la police fluviale pour éviter un bain de sang au cœur de la ville.
Ma Critique :
Sous la Seine est la nouvelle production française disponible sur la plateforme de streaming Netflix depuis début juin. Ce thriller d’action est réalisé par Xavier Gens, à qui l’on doit également Hitman (2007), Frontière(s) (2008), Budapest (2018) ou encore Farang (2023). À l’approche des Jeux Olympiques en France, quoi de mieux qu’un petit requin dans le fleuve parisien ? C’est le sujet de cette nouvelle réalisation, menée par l’actrice Bérénice Bejo. Verdict d’après-séance dans cette nouvelle Media’Critique, sans spoilers.

Rappelez Steven Spielberg…
Ce qui m’a véritablement choqué à travers cette réalisation, c’est de disposer d’un budget de 20 millions d’euros et de nous proposer un rendu visuel aussi lamentable. Comment une mise en scène comme celle-ci a pu être approuvée ? En effet, les effets spéciaux sont horribles, tout particulièrement les premières scènes du film sous l’eau. Ça manque de réalisme, les requins créés numériquement ne sont pas réussis. Un vrai nanar ! Proposer une mise en scène démonstrative, c’est un choix risqué car il faut y mettre les moyens techniques. Autrement, mieux vaut jouer sur le suspens, comme l’avait fait Steven Spielberg à l’époque, et de recourir à la suggestion.
À titre de comparaison, le film Piranha 3D de Alexandre Aja disposait d’une enveloppe similaire avec une mise en scène assez demonstrative et, sur le plan visuel, c’était une réussite.

Vive les Jeux Olympiques !
Si la mise en scène est un véritable désastre, le scénario ne relève pas le niveau de ce thriller français. Pourtant, proposer un film de genre autour des Jeux Olympiques (dans le film, ce sont les championnats du monde de triathlon), était une bonne idée, tout particulièrement avec cette histoire de requins et ce message écologique sur la pollution des océans. Mais pourquoi être tombé aussi bas sur le contenu scénaristique ? Tout s’enchaîne sans aucune logique et rien ne fonctionne aussi bien les personnages, les dialogues, les rebondissements, … sans compter les nombreux clichés du mauvais blockbuster américain… la scientifique que personne n’écoute, une espèce de requin qui sort de nulle part et qui se reproduit facilement, les réactions stupides des personnages (les jeunes écolos sont insupportables… « gnagnagna les requins sont gentils ! » et hop elle se fait bouffer), la jeune geek qui pirate un système en deux clics, le gouvernement totalement ignorant, et j’en passe. À défaut de proposer de l’émotion et du suspens, le film a eu le mérite de m’avoir bien fait rire tellement il est risible !

Votez pour Anne Marivin !
Comment Bérénice Bejo a-t-elle pu atterrir dans ce projet ? Elle semble totalement perdue dans ce rôle mal écrit et nous offre une interprétation peu convaincante. Les seconds rôles ne sont pas marquants, parfois ridicules comme Léa Léviant. Cependant, la Palme d’Or du personnage caricatural revient à Anne Marivin qui incarne la maire de Paris. Un vrai sketch !
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| Note pour le scénario : | |
| Note pour la mise en scène : | |
| Note pour le casting : | |
| Note – Ressenti général: | |
Note Globale : |
06/20 |
