Fiche :  

• Date de sortie : 12 juin 2024
• Durée : 1h49
• Genre : Comédie, Drame
• Avec : Rossy de Palma, André Dussollier, Eduardo Noriega
• Réalisé par : Marjane Satrapi

Résumé : 

Ex-star de l’opéra, Giovanna fulmine : alors qu’elle a été déclarée morte par erreur, les hommages de la presse tardent à venir. Mike, cascadeur anglais, peut-il décemment trembler devant la mort alors qu’il la défie tous les jours ? Fumer tue, mais Dolorès s’en fout : le jour des 15 ans de sa petite-fille, elle passe unilatéralement un pacte avec Dieu. Alors qu’elle essaie de se suicider, Marie-Cerise, ado harcelée, humiliée et déprimée, est kidnappée et va tout naturellement faire de son ravisseur son psy. Edouard, bien qu’il présente depuis des années une célèbre émission criminelle à la télé, accuse le coup quand sa mortalité se rappelle à lui.

Dans les rues vivantes et cosmopolites de Paris, ces destins s’entremêlent et se répondent, connectés les uns aux autres par des figures universelles du quotidien : une femme de ménage, un flic, un cafetier. Et si, face à la mort, le mieux était encore de vivre ?

Ma Critique : 

Après The Voices en 2015 avec Ryan Reynolds et Radioactive en 2020 avec Rosamund Pike, la réalisatrice franco-iranienne Marjane Satrapi sort cette année son sixième long-métrage intitulé Paradis Paris et regroupe de nombreux comédien(ne)s talentueux(ses) pour ce nouveau projet cinématographique : Rossy de Palma, André Dussollier, Eduardo Noriega, Monica Bellucci, Roschdy Zem ou encore Alex Lutz. Qu’en est-il de cette comédie dramatique ? Verdict d’après-séance dans cette nouvelle Media’Critique, sans spoilers.

Un peu brouillon…

« Vivons la vie tant qu’il y a de l’air dans nos poumons ». Tels ont été les propos de la réalisatrice pour décrire en quelques mots son nouveau film. Pour ma part, je recherche encore le véritable intérêt de ce long-métrage. Non pas qu’il ne soit pas divertissant (c’est loin d’être catastrophique…), mais simplement il me paraît assez compliqué de cerner la vision de la réalisatrice.

Paradis Paris est un film choral avec, au total, cinq personnages principaux et pour chacun d’entre eux une histoire basée sur des faits réels. Malgré un contenu qui puisse paraître dense (cinq sous-intrigues tout de même !), le scénario manque de rythme, de naturel et de fluidité. En effet, c’est très écrit, c’est surjoué, il y beaucoup trop de situations convenues et de nombreux personnages secondaires sont totalement inutiles parfois même proches du grotesque. De plus, les deux thématiques du film, la ville de Paris et la recherche du bonheur, sont grossièrement abordées et, malheureusement, aucune séquence ne marque véritablement les esprits. Enfin, le long-métrage manque vraiment d’émotion, de folie et d’audace. Au final, au sein de cette puzzle scénaristique, il est assez difficile de rentrer dans cet univers. C’est dommage car il y a tout de même quelques éléments intéressants, comme la petite touche d’humour appréciable ou encore le montage dynamique qui permet de maintenir notre attention.

Une myriade d’acteurs !

Comme expliqué précédemment, le scénario manque de naturel et ça se reflète dans les différentes interprétations. André Dussollier, en présentateur de télévision, ne semble pas dans son élément, le duo composé de Eduardo Noriega et Monica Bellucci manque d’émotion et de complicité. Ben Aldridge n’est malheureusement pas convaincant dans le rôle d’un cascadeur britannique. Seul Alex Lutz et Rossy de Palma se démarquent du lot avec un jeu honorable.

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Note pour le scénario :
Note pour la mise en scène :
Note pour le casting :
Note – Ressenti général:
Note Globale :	10,5/20

La bande-annonce du film :