Fiche :  

• Date de sortie : 14 août 2024
• Durée : 1h59
• Genre : Epouvante-Horreur, Science-Fiction
• Avec : Cailee Spaeny, David Jonsson, Archie Renaux
• Réalisé par : Fede Alvarez
   

Résumé : 

Ma Critique : 

Classé « R » (« Restricted ») aux États-Unis pour sa violence, Alien : Romulus est le septième long métrage de la saga Alien (hors cross-over avec la franchise Predator). Il est réalisé par Fede Alvarez, à qui l’on doit le remake réussi de Evil Dead et le thriller haletant Don’t Breathe. Dans la chronologie, l’intrigue de ce nouvel opus se situe entre Alien, le huitième passager (1979) et Aliens, le retour (1986). Après un retour décevant de Ridley Scott avec Prometheus et Covenant, qu’en est-il de cette réalisation ? Verdict d’après-séance dans cette nouvelle Media’Critique, sans spoilers.

Un nouvel espoir ?

L’annonce d’un nouveau volet de la franchise Alien avec une jeune distribution ne présageait rien de bon. En effet, très souvent sous forme de reboot, ce genre de projet est très rarement bien accueilli par les spectateurs, n’ayant qu’un seul objectif : faire renaître une saga culte pour l’argent. Cependant, le nom de Fede Alvarez à la réalisation a suscité ma curiosité. Le résultat est vraiment surprenant. Revenant aux fondamentaux de la saga, le réalisateur uruguayen créée la surprise en réunissant tous les bons ingrédients ayant fait son succès à l’époque et nous offre un très bon thriller horrifique, bien rythmé, parsemé de nombreuses péripéties et surtout à l’atmosphère irrespirable par sa tension omniprésente. Dès l’introduction, Fede Alvarez se réapproprie totalement cet univers et y pose son empreinte avec cette colonie minière futuriste. La crainte d’un jeune casting est donc rapidement effacée au profit d’un scénario bien plus mature que ses deux derniers prédécesseurs.

Le reste de l’histoire se déroule dans cette station abandonnée où ce groupe va s’y introduire, pensant pouvoir trouver de l’énergie et s’échapper de la colonie pour rejoindre une autre planète. C’est à partir de ce moment que Alien : Romulus réveille les créatures mythiques à travers une séquence mémorable et vraiment anxiogène. Le film prend alors une autre tournure, sous forme de huis clos avec cette traque en apesanteur. Les personnages sont bien développés et attachants, tout particulièrement la relation entre Rain et Andy, l’histoire est captivante et les références au premier volet sont nombreuses. De quoi faire plaisir aux aficionados de la franchise ! Finalement, hormis quelques incohérences scénaristiques (un Alien qui sauve un humain… pourquoi pas…), le seul véritable point négatif reste le dénouement avec une dernière partie totalement décousue du reste de l’histoire et qui aurait pu nous être dispensée.

Maître du huis clos ?

Au-delà d’un scénario honorable, Fede Alvarez nous offre également une excellente mise en scène. C’est visuellement magnifique avec des effets spéciaux de qualité et de très bonne idées. Les aliens sont toujours aussi effrayants et réussis, de vrais décors et miniatures ont également été utilisés. Le rendu est superbe, tout particulièrement la station abandonnée et la colonie. Enfin, le film joue énormément avec les moments de silence pour accentuer la tension. C’est intelligemment pensé et maîtrisé, tout comme l’excellente bande originale.

Nouvelle distribution.

Cailee Spaeny s’affirme complètement en nouvelle héroïne tenace de la saga aux côtés de David Jonsson qui offre également une prestation incroyable dans la peau d’un androïde aux multiples facettes. Parmi les rôles secondaires, Archie Renaux et Isabela Merced sont également honorables.

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Note pour le scénario :
Note pour la mise en scène :
Note pour le casting :
Note – Ressenti général:
Note Globale :	14,5/20

La bande-annonce du film :