Fiche :
- Date de sortie : 28 août 202
- Durée : 1h25
- Genre : Epouvante-Horreur
- Avec : John Cho, Katherine Waterston, Havana Rose Liu
- Réalisé par : Chris Weitz, James Moran
Résumé :
Curtis et sa famille sont sélectionnés pour tester un nouvel appareil révolutionnaire : un assistant familial numérique appelé AIA. Rapidement le robot apprend les comportements de la famille et commence à anticiper leurs besoins. Il souhaite s’assurer que rien – ni personne – ne se met en travers du chemin de la famille.
Ma Critique :
L’I.A du mal (titre original : AfrAId, avec un jeu de mots bien plus marquant que le titre français ridicule) est un film d’horreur américain écrit et réalisé par Chris Weitz . Produit par Columbia Pictures en association avec Jason Blum et Weitz via leurs sociétés respectives à savoir Blumhouse Productions et Depth of Field, le film met en avant John Cho, Katherine Waterston, Lukita Maxwell et David Dastmalchian. Disposant d’un budget de 12 millions de dollars, qu’en est-il de ce long-métrage ? Verdict d’après-séance dans cette nouvelle Media’Critique, sans spoilers.

OK Google…
Après Siri, Google et Alexa, voici AIA ! Bien qu’elle ait été exploitée de nombreuses fois dans les registres de l’horreur et de la science-fiction, les studios Blumhouse ressortent du carton l’intelligence artificielle domestique qui, soudainement, se transforme en un être maléfique, voulant tuer ses propriétaires. Si le film démarre étonnement bien avec une première partie plutôt angoissante (notamment avec le côté intrusif des nouvelles technologies ainsi que le harcèlement à l’école), le scénario finit malheureusement par dérailler en tombant dans tous les clichés habituels du registre. Une mauvaise habitude de la part de Blumhouse qui peine à produire des films d’horreur intéressants ces dernières années.
Anecdotique et insignifiant, le scénario s’essouffle donc très rapidement dès lors où le père de famille découvre la véritable identité de la société ayant créé cette IA. Le comportement de chaque protagoniste en devient risible, l’histoire est prévisible et le dénouement, bien qu’il raccroche les wagons avec l’introduction, est totalement loupé. Enfin, la conception de l’IA est vraiment moyen : une superbe lampe de chevet !

Sacré chèque !
Un petit mot sur la distribution. Malgré une liste intéressante d’acteurs et d’actrices, les interprétations sont peu convaincantes. John Cho, dans le rôle du père, et Katherine Waterston, dans le rôle de la mère, forment un duo honorable mais n’arrivent pas procurer de l’empathie pour leur personnage respectif. Il en va de même pour Lukita Maxwell. Du côté des antagonistes, David Dastmalchian reste très discret et manque de charisme.
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Note Globale : |
07/20 |

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