Fiche :
- Date de sortie : 26 février 2025
- Durée : 1h31
- Genre : Drame, Historique
- Avec : Guillaume Gallienne, Violette Guillon, Adeline D’Hermy
- Réalisé par : Nils Tavernier
Résumé :
En 1942, Tauba, une adolescente pleine d’énergie, échappe de justesse avec ses parents à la rafle du Vel d’Hiv. Un couple, les Dinanceau, leur propose de les cacher provisoirement dans un minuscule débarras de leur immeuble, sous les toits de Paris, le temps que les choses se calment. Malheureusement, ce qui devait être temporaire s’éternise, et la famille s’enfonce dans le silence et l’immobilité. Mais Tauba est une battante, et rien ne l’empêchera de bousculer son destin.
Ma Critique :
Né d’un témoignage filmé en 1997 dans le cadre de la Survivors of the Shoah Visual History Foundation de Steven Spielberg, La vie devant moi est un film français réalisé par Nils Tavernier, ayant débuté sa carrière dans la réalisation de documentaires. Inspiré de faits réels, ce drame nous plonge dans l’horreur de la Seconde Guerre Mondiale durant la rafle du Vel d’Hiv en France. Porté par le trio composé de Guillaume Gallienne, Violette Guillon et Adeline D’Hermy, qu’en est-il de ce long-métrage ? Verdict d’après-séance dans cette nouvelle Media’Critique, sans spoilers.

Isolés du monde.
Vivre pendant deux ans dans un studio de 12m² afin d’échapper aux Nazis, c’est la terrible histoire de Tauba Zylbersztejn et de ses parents. Une grande partie du film a ainsi été tournée dans cette chambre reconstituée en studios. Essayant d’être le plus fidèle à celle décrite dans le témoignage de 1997, cette pièce sans vie à l’atmosphère angoissante nous plonge dans ce huis-clos oppressant où, constamment, nous ressentons les émotions de chaque membre de cette famille juive. Visuellement, la réalisation est donc soignée avec un véritable travail sur les costumes et les lumières, ainsi qu’une excellente bande originale. Enfin, pour renforcer le réalisme de ce long-métrage, Nils Tavernier a inséré des images d’archives. L’ouverture du film présente même un extrait du témoignage original de Tauba filmé en 1997.

Un scénario (trop) linéaire ?
L’excellent développement des personnages est le véritable atout du scénario, permettant ainsi de ressentir de la compassion pour cette famille démunie et piégée. D’autre part, le récit est également captivant, émouvant et l’idée de nous faire vivre la Rafle de cette manière est une idée originale. Cependant, il faut tout de même souligner que d’autres œuvres cinématographiques plus marquantes reposent sur cet évènement de la Seconde Guerre Mondiale. Ainsi, une comparaison est inévitable et il en ressort que l’œuvre de Nils Tavernier reste dans l’ensemble assez sobre, avec un schéma narratif très classique. En effet, raconter cette histoire dans un ordre chronologique n’était peut-être pas la meilleure option, engendrant par moment quelques longueurs scénaristiques.

Une distribution émouvante
Un petit mot sur les acteurs de ce drame français. Le trio formé par Guillaume Gallienne, Violette Guillon et Adeline D’Hermy est vraiment bouleversant et les trois comédiens nous offres de magnifiques interprétations. Parmi les rôles secondaires, Sandrine Bonnaire, Laurent Bateau et Rod Paradot sont également honorables.
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| Note pour le scénario : | |
| Note pour la mise en scène : | |
| Note pour le casting : | |
| Note – Ressenti général: | |
Note Globale : |
14,5/20 |
