Jurassic World : Renaissance

Fiche :  

 

Résumé : 

Cinq ans après JURASSIC WORLD : LE MONDE D’APRÈS, l’environnement de la planète s’est révélé hostile pour la plupart des dinosaures. Ceux qui subsistent vivent dans des zones équatoriales isolées, aux conditions proches de celles de leur ère d’origine. Parmi ces créatures terrifiantes, trois spécimens renferment peut-être la clé d’un remède capable de changer le destin de l’humanité.

 

Ma Critique : 

Jurassic World : Renaissance est le septième volet de la saga initiée par Steven Spielberg en 1993. C’est aussi le cinquième long métrage de Gareth Edwards, cinéaste britannique qui a réalisé, en autres, le film de monstre Godzilla en 2014. Si Steven Spielberg n’a réalisé que le premier volet de la saga Jurassic Park, il garde toujours un œil sur les différentes suites en officiant notamment comme producteur délégué. Côté distribution, Scarlett Johansson, Jonathan Bailey et Mahershala Ali rejoignent l’aventure. Verdict d’après séance dans cette nouvelle Media’Critique, sans spoilers.

Jurassic World : Renaissance : Photo Scarlett Johansson, Jonathan Bailey

Changement drastique.

Annoncé dans une interview, c’est une « carte blanche » pour David Koepp, le scénariste de ce nouvel opus. Changement d’ambiance, nouvelle histoire (en effet, le film est indépendant de la franchise, un spin-off en quelque sorte) et, par conséquent, de nouveaux personnages. Que de nouveautés attendues pour cette aventure et, malheureusement, le scénario est décevant. D’un côté, le film renoue des liens avec les codes de la franchise, notamment sur le fait de proposer un récit d’aventure et d’exploration, et c’est un point positif comparé au précédent volet. C’est donc un plaisir de se plonger dans ce safari, surtout avec cette sous intrigue aux côtés de la famille, et donc d’y découvrir de nouvelles créatures.

En revanche, certains aspects scénaristiques posent problème. À commencer par les enjeux qui sont vraiment inintéressants et stupides. Augmenter l’espérance de vie de l’humain en récupérant de l’ADN sur des dinosaures mutants vulnérables au climat sur Terre… où la logique ? Également, l’histoire manque vraiment d’originalité avec, une nouvelle fois, une expédition dangereuse sur une île isolée et envahie par des dinosaures qui ont (encore ?) réussi à s’échapper d’un laboratoire (à cause d’un papier de Snickers… sérieusement ?). Clairement, la recette est usée. Enfin, les personnages ne sont plus aussi attachants comme ceux des précédents volets, certains sont très clichés et d’autres n’apportent strictement rien à l’histoire. Un septième volet dispensable !

Jurassic World : Renaissance : Photo Mahershala Ali

Une nouvelle île !

Qui dit nouvelle histoire, dit forcément nouveaux décors. En effet, Jurassic World : Renaissance  s’éloigne de Isla Nublar et Isla Sorna, et se déroule désormais sur une île isolée où sont détenus tous les échecs scientifiques des différentes espèces réalisés pour le parc du premier film. Techniquement, le film est une réussite avec des animatroniques de tailles réelles impressionnants, permettant aux acteurs d’interagir avec des créatures plus vraies que nature. Les décors naturels sont également immersifs et spectaculaires, le film ayant été tourné entre la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, Malte et la Thaïlande, notamment des jungles et des volcans. Enfin, composée par Alexandre Desplat, la bande originale s’inspire fortement de la trilogie originale. Là où ça se gâte, c’est sur la conception visuel des nouveaux dinosaures assez loufoque, tout particulièrement le T-Rex mutant, appelé D-Rex, avec une tête de xénomorphe. Il ne manque plus que Godzilla et nous revoilà dans un combat de Kaijū ! Le rendu est vraiment ridicule et décrédibilise la réalisation.

Jurassic World : Renaissance: Scarlett Johansson, Jonathan Bailey

Nouveaux acteurs !

De nouvelles têtes pour ce long-métrage ! En effet, Gareth Edwards tire également un trait sur le passé et décide de ne pas rappeler les célébrités des précédents opus. En tête d’affiche, Scarlett Johansson, Jonathan Bailey, Mahershala Ali, Manuel Garcia-Rulfo, Luna Blaise ou encore Audrina Miranda nous offrent de belles interprétations. Face à eux, Rupert Friend et Ed Skrein endossent le rôle des méchants clichés et, par conséquent, ne sont pas du tout convaincants.

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Note pour le scénario : 2etoiles12
Note pour la mise en scène : 3etoiles12
Note pour le casting : 3etoiles12
Note – Ressenti général: 3etoiles

Note Globale :

12,5/20


La bande-annonce du film :
 

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