Fiche :
- Date de sortie : 2 juillet 2025
- Durée : 1h57
- Genre : Comédie, Romance
- Avec : Dakota Johnson, Pedro Pascal, Chris Evans
- Réalisé par : Celine Song
Résumé :
Une jeune et ambitieuse matchmakeuse new-yorkaise se retrouve dans un triangle amoureux complexe, tiraillée entre le » match » parfait et son ex tout sauf idéal.
Ma Critique :
Materialists est le second long-métrage réalisé par la cinéaste Celine Song, remarqué en 2023 avec son premier film, Past Lives – Nos vies d’avant, qui avait reçu de nombreuses nominations aux BAFTA, Golden Globes et Oscars, notamment celui du meilleur film et du meilleur scénario original. Le long-métrage est produit par A24 Films. Porté par le trio Dakota Johnson, Pedro Pascal et Chris Evans, qu’en est-il de cette comédie romantique ? Verdict d’après séance dans cette nouvelle Media’Critique, sans spoilers.
Le savais-tu ? L’histoire de cette réalisation s’inspire de l’expérience de la réalisatrice comme entremetteuse dans une agence matrimoniale.

Un trio américain.
Après une distribution sud-coréenne, Celine Song change d’horizon pour Materialists avec un trio de comédiens américains en tête d’affiche. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je suis allé voir cette comédie. D’un côté, Chris Evans est très bon dans son rôle, l’ex de la protagoniste. De l’autre, Pedro Pascal, très présent cet été dans nos salles obscures, nous offre également une bonne interprétation, charismatique et beaucoup de classe. Au milieu des deux hommes, Dakota Johnson joue le rôle de Lucy, une « matchmakeuse » new-yorkaise, avec beaucoup de finesse et de subtilité. Une belle prestation qui rend son personnage attachant. Parmi les rôles secondaires, Zoë Winters est remarquable dans le rôle d’une célibataire en quête du grand amour.

Un monde matérialiste.
A l’instar de son précédent long-métrage, Celine Song revisite dans Materialists le thème du triangle amoureux autour d’une thématique assez forte : la conception de l’amour. En effet, dans cet intrigue, l’amour n’est plus qu’un produit dérivé de notre société de consommation. Les femmes sont vénales, matérialistes et ne sont intéressés que par des hommes grands et fortunés, les hommes ne recherchent que des femmes jeunes et sans sillons sur le visage. Au milieu de tout cela, des entreprises s’occupent de ce marché où travaille d’ailleurs le personnage principal. Cette partie de l’intrigue est, dans l’ensemble, bien développée et amène à une sous-intrigue intéressante autour du harcèlement, avec le personnage interprété par Zoë Winters.

Mais, en réalité, au-delà de ce triangle amoureux certes plaisant à suivre mais très classique sur la forme ainsi que ce monde matérialiste, le parcours du personnage principale, interprété par Dakota Johnson, est la partie la plus captivante du scénario. Le titre du film fait également référence à sa vision de l’amour, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle elle exerce cette profession. Elle découvre, à travers son aventure amoureuse avec cet homme riche, que le véritable amour se trouve dans la simplicité et doit passer par des compromis. Ce qui nous amène à une seconde partie de scénario avec de beaux moments de complicité. L’ensemble scénaristique est porté par une mise en scène soignée au cœur de New York.
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| Note pour le scénario : | |
| Note pour la mise en scène : | |
| Note pour le casting : | |
| Note – Ressenti général: | |
Note Globale : |
14,5/20 |
