Fiche :  

• Date de sortie : 
• Durée : 2h09
• Genre : Drame, Fantastique, Epouvante-Horreur, Romance
• Avec : Caleb Landry Jones, Christoph Waltz, Zoe Bleu
• Réalisé par : Luc Besson

 

Résumé : 

 

Ma Critique : 

Après Nosferatu sorti en décembre 2024 et réalisé par Robert Egger, c’est au tour de Luc Besson de proposer sa version du célèbre vampire Dracula avec, dans le premier rôle, Caleb Landry-Jones qu’il avait dirigé dans Dogman (2023). Parmi les adaptations les plus connues, il y a notamment eu celle de Tod Browing (1931) et celle de Francis Ford Coppola (1992). Cette nouvelle réalisation de Luc Besson se classe en tant que film français le plus cher de 2025 avec un budget de 45 millions d’euros, qui reste tout de même inférieur à son précédent blockbuster Valerian et la Cité des mille planètes (2017) estimé à 197 millions d’euros. Qu’en est-il de ce long-métrage ? Verdict d’après séance dans cette nouvelle Media’Critique, sans spoilers.

Encore une adaptation ?

Le roman de Bram Stoker attire toujours le septième art. La preuve avec deux nouvelles adaptations en l’espace d’une année. C’est assez impressionnant ! La version de Luc Besson est une réussite scénaristique et nous entraîne au cœur de cette superbe fresque romantique, entremêlée avec une dose d’action qui vient apporter du rythme à l’œuvre. Si l’histoire reste connue du grand public, le réalisateur français apporte son style et nous offre une belle revisite de l’œuvre, proche de celui de Tim Burton. Les personnages sont fascinants et très attachants, cette histoire d’amour m’a personnellement bouleversé, bien plus que celle dans la réalisation de Coppola. C’est émotionnellement puissant ! Une touche d’humour est également présente mais, pour le coup, pas forcément utile.

Maintenant, est-ce que cette nouvelle adaptation était-elle vraiment nécessaire ? Sur le plan scénaristique, pas vraiment surtout que la réalisation Robert Egger reste similaire. En revanche, la mise en scène et la distribution sont de véritables atouts que Luc Besson a su mettre en valeur.

Entre la France et la Finlande.

Tourné en 2024, Dracula a été tourné en région parisienne dans les studios Dark Matters mais également à Kuhmo, en Finlande, pour les extérieurs. L’ensemble est très esthétique, visuellement très beau et immersif. A l’instar du Comte de Montecristo, Luc Besson nous offre un vrai film de cinéma, rempli de créativité (notamment les gargouilles) et de références cinématographiques. L’avez-vous remarqué ? La salle à manger de Dracula est tapissée de portraits d’ancêtres. Il s’agit d’anciens Dracula interprétés sur grand écran, notamment Luke Evans, Gary Oldman ou encore Christopher Lee. De plus, les séquences d’affrontement sont également réussies. Les costumes d’époque et les décors sont sublimes nous plongent dans cette ambiance gothique et horrifique. Enfin, Dracula marque la première collaboration entre Luc Besson et Danny Elfman, le compositeur fétiche des films de Tim Burton. La bande originale est superbe.

Une belle distribution !

Le véritable atout de cette adaptation, c’est sa distribution. Dans le premier rôle, Caleb Landry Jones est magistral et nous offre une excellente interprétation en tant que Comte Dracula. Christoph Waltz est toujours aussi charismatique dans le rôle du prêtre, en quelque sorte l’antagoniste de l’histoire. Il est génial ! Parmi les autres comédiens, Zoe Bleu apporte cette touche d’émotion et de douceur et, enfin, notons la présence de Guillaume De Tonquédec, honorable dans le rôle du scientifique.

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Note pour le scénario :
Note pour la mise en scène :
Note pour le casting :
Note – Ressenti général:
Note Globale :	15,5/20

La bande-annonce du film :