Première Année

Fiche : 

Date de sortie : 12 septembre 2018
Durée du film : 1h30
Genre : Comédie, Drame
Avec : Vincent Lacoste, William Lebghil, Michel Lerousseau
Réalisé par : Thomas Lilti

Résumé :

Antoine entame sa première année de médecine pour la troisième fois. Benjamin arrive directement du lycée, mais il réalise rapidement que cette année ne sera pas une promenade de santé. Dans un environnement compétitif violent, avec des journées de cours ardues et des nuits dédiées aux révisions plutôt qu’à la fête, les deux étudiants devront s’acharner et trouver un juste équilibre entre les épreuves d’aujourd’hui et les espérances de demain.

Ma Critique :

Après « Hippocrate » en 2014, le réalisateur Thomas Lilti (accompagné une nouvelle fois de Vincent Lacoste) se lance dans un nouveau long-métrage dans l’univers de la médecine : « Première Année ». En effet, après avoir plongé les spectateurs dans la vie d’un jeune interne dans un hôpital, le réalisateur s’intéresse cette fois-ci à la difficulté des études en médecine.

Une thématique qu’affectionne Thomas Lilti puisqu’il a également réalisé « Médecin de Campagne » avec François Cluzet. Alors qu’en est-il de cette nouvelle comédie dramatique ? La réponse dans cette nouvelle critique sur MediaShow !

Au plus proche des élèves…

Tout d’abord, « Première année » est un long-métrage français bien appréciable, sérieux et très réaliste sur le sujet qu’il aborde : la première année d’une école de médecine. Pour exposer cette dure réalité, le scénario alterne habilement entre des scènes orientées « documentaires » (durant les examens et les cours) et des moments plus « intimes » de révisions et de discussions entre étudiants. Une bonne idée de la part du réalisateur, permettant ainsi d’intensifier, aux yeux des spectateurs, la tension que peut encourir un étudiant dans le domaine de la médecine. C’est bien rythmé et parsemé d’une touche d’humour justement dosée.

D’un autre côté, le film nous propose également une histoire à la fois touchante et avec une dimension très humaine. En effet, il en ressort une très belle histoire d’amitié entre les deux jeunes hommes qui ne cesseront de s’entraider, malgré les moments difficiles, dans l’objectif de pouvoir réussir cette première année. En revanche, je reste assez septique sur le dénouement qui est, d’une part, prévisible avec les indices semés tout au long de l’histoire, mais également qui manque, selon moi, de crédibilité. Enfin, même si les personnages sont bien développés, je reste sur ma faim quant à l’histoire proposée qui est, à mon goût, beaucoup trop simplissime. Le film reste néanmoins agréable à suivre, mais se présente avant tout comme un bon « téléfilm ».

Une belle mise en scène !

On retrouve également la réalité du film dans la mise en scène. En effet, plusieurs passages du scénario sont tournés dans de vrais lieux comme les amphithéâtres (pour les cours), la bibliothèque universitaire ou encore le centre d’examen de Villepinte. C’est une très bonne idée ! D’autre part, la photographie du film est soignée, tout particulièrement les plans filmés dans la chambre étudiante (de 9 m² maximum ?) ou les scènes de foules pour l’affichage des résultats. Cela amplifie également le réalisme de l’histoire. Enfin, la bande sonore est appréciable avec un bon choix sur la musique d’introduction : « This World Today Is A Mess », qui reflète un peu l’ambiance et l’environnement de l’histoire.

Un casting honorable.

Petit mot sur le casting : Les deux jeunes acteurs sont impeccables, avec de belles interprétations de leur personnage respectif. Ils font preuve de justesse et de pudeur dans leur jeu d’acteur. J’ai tout de même encore un peu de mal avec William Lebghil, qui manque par moment de crédibilité. Est-ce voulu de la part du réalisateur ? A méditer… Enfin, les seconds rôles sont honorables dans l’ensemble.

Pour résumer… « Première année » est une comédie dramatique agréable et réaliste. La mise en scène est plus que correcte, tout comme le casting. Mais, l’histoire est trop simplissime à mon sens. Un bon moment, mais peut-être pas aussi marquant qu’il pourrait laisser paraître.