Shazam! La Rage des Dieux – Sur les chemins noirs – Apaches – Bonne Conduite

Cet article est garanti sans spoilers. Bonne Lecture !


SHAZAM! LA RAGE DES DIEUX

Shazam! La Rage des Dieux: Helen Mirren, Zachary Levi

Fiche du film :   

Mon avis : 

Après un premier volet fort décevant trop axé sur l’humour (et donc contraire à l’univers introduit par Zack Snyder), David F. Sandberg revient dans les salles obscures avec un second opus : Shazam! La Rage des Dieux. Un choix particulièrement étonnant de la part des studios Warner Bros de sortir une deuxième aventure sur ce super-héros plutôt que d’étendre l’univers DC au cinéma avec d’autres protagonistes. Dans cette suite, Billy Batson, alias Shazam, va devoir affronter les Filles de l’Atlas, librement inspirées des Hespérides dans la mythologie grecque. Une certaine façon pour le réalisateur d’introduire les origines du pouvoir de Shazam mais malheureusement, le résultat n’est une nouvelle fois pas à la hauteur des attentes et, après un Black Adam décevant, le Snyderverse est définitivement enterré. Une fois encore, l’humour peine à porter ses fruits et vient briser les quelques atouts de ce long-métrage. Mais au-delà de ce défaut, David F. Sandberg ne se contente que du minimum côté scénario avec une intrigue banale et qui ne fait aucun effort pour se démarquer dans le registre… La routine quoi… des supers vilains qui viennent sur Terre pour se venger et détruire l’humanité… Quelle originalité !

Au milieu des péripéties et des rebondissements, ce deuxième volet conserve tout de même un certain attachement pour cette « Shazam Family », avec quelques scènes divertissantes mais, dans l’ensemble, le film ne trouve pas le bon équilibre avec une trame narrative bancale et des supers-méchants vraiment kitchs… Le dernier acte livre tout de même du grand spectacle avec une scène d’affrontement titanesque et ambitieuse ainsi qu’un caméo surprise. Côté mise en scène, les effets spéciaux et la photographie sont soignées tandis que les costumes des super-méchantes laissent à désirer… Enfin, la distribution est honorable, portée par Zachary Levy, toujours aussi amical.

10/20


SUR LES CHEMINS NOIRS

Sur les chemins noirs: Jean Dujardin

Fiche du film :   

Mon avis : 

Après un précédent long-métrage émouvant, Mystère, Denis Imbert nous offre un nouveau drame : Sur les chemins noirs, une adaptation du roman autobiographique du même nom de Sylvain Tesson, publié en 2016. A l’instar du film Les Choses Simples sorti récemment, ce que je cherchais dans ce film, c’était une bonne dose d’évasion en pleine nature sur un sujet simple et touchant. Finalement, c’est une projection assez décevante. Un avis très subjectif car, tout simplement, je n’ai pas réussi à accrocher à cette histoire, où tout semble survolé et dont le rythme est assez inégal. Pourtant, Denis Imbert nous offre une réalisation soignée avec un montage alternant entre la vie de Tesson avant son accident et des scènes de son périple en France dans toute sa diagonale, ainsi que quelques rencontres sur son chemin. Mais, à plusieurs reprises, j’ai eu cette impression que le film n’était qu’une succession de scènes, un voyage où l’on a dû mal à voir le bout du tunnel, sans véritable fil conducteur.

Également, le scénario repose sur une voix-off, celle de Jean Dujardin qui endosse à merveille le rôle principal (Sylvain Tesson) avec une belle interprétation. Une manière intéressante d’exposer la réflexion du protagoniste sur l’écriture de son livre et d’y exposer ses pensées intérieures. Enfin, côté mise en scène, Sur les chemins noirs aura tout de même le mérite de nous faire voyager à travers ces magnifiques paysages au cœur de la France.

11,5/20


APACHES

Mon Crime: Rebecca
        Marder, Nadia
        Tereszkiewicz

Fiche du film :   

Mon avis : 

Après avoir abordé la science-fiction avec sa première réalisation, Le Dernier voyage en 2021 (long-métrage ambitieux et original du cinéma français), Romain Quirot continue sa traversée cinématographique dans un autre registre : le film de gangsters. Dans cette fiction, Apaches, on y découvre une bande de voyous anarchistes au 20ème siècle en plein cœur de Paris, de Montmartre à Belleville. Ce qui frappe vraiment à l’œil dès l’introduction, c’est la magnifique mise en scène. La reconstitution de l’époque (les années folles) est réussie en tout point : les décors, les costumes, la couleur, la photographie, les encarts annonçant les différents chapitres de l’histoire et même la bande originale qui, malgré qu’elle soit anachronique, est singulière, variée (entre western, style parisien avec accordéon et touche électronique… incroyable !) et symbole à merveille cette soif de liberté des Apaches. L’atmosphère et la folie de ces années est donc parfaitement retranscrite !

Côté scénario, le film est divisé en chapitres. Le début démarre fort avec une certaine inspiration sur le style de Quentin Tarantino. C’est rythmé, captivant et les personnages sont attachants. Malheureusement, la fin de l’histoire est expédiée et gâche un peu tout le travail réalisé autour de cette intrigue… il aurait fallu davantage développer cette histoire de trahison plutôt que de conclure le film en quelques minutes. C’est vraiment dommage… Enfin, côté casting, Romain Quirot s’entoure de très bons actrices et acteurs : la talentueuse Alice Isaaz, le charisme de Niels Schneider ou encore l’innocence de Rod Paradot. Seul Artus n’arrive pas, selon moi, à trouver sa place dans le rôle d’Ours.

14/20


BONNE CONDUITE

Bonne conduite | 2023

Fiche du film :   

Mon avis : 

Réalisateur et producteur des célèbres sketchs du Palmashow (titre : Very Bad Blagues), Jonathan Barré s’était lancé en 2016 avec Grégoire Ludig et David Marsais dans son premier long-métrage : La folle histoire de Max et Léon. Sa seconde réalisation est, quand à elle, sorti l’année dernière en 2022 : Les Vedettes. Deux comédies divertissantes et qui ont su conserver l’esprit humoristique du Palmashow. Un an après, Jonathan Barré est de retour avec Bonne conduite, une comédie noire au concept original et détonnant : Pauline, un formatrice dans un centre de récupération de points le jour, une serial killeuse de chauffards la nuit. Le film démarre fort, sous un air de polar, avec une très belle mise en scène qui joue énormément sur les couleurs et enfin une bande originale efficace (une esthétique qui rappelle celle du film Drive).

Passé la première demi-heure, le film bascule peu à peu vers une comédie avec l’arrivée du Palmashow dans des rôles plus secondaires face à une Laure Calamy, alias Pauline, extravertie et exubérante. Les gags s’enchaînent, drôles et absurdes pour pour la plupart d’entre eux à condition d’accrocher à l’humour du célèbre duo. Le film est dans l’ensemble divertissant avec un rythme soutenu, même si le côté polar dramatique manque à cette seconde partie du scénario. En effet, il est dommage de ne pas avoir davantage développé le concept initial plutôt que cette histoire de trafic de drogues, moins originale. Enfin, notons la présence de quelques références cinématographiques bien placées telles que Seven et Usual Suspects.

13/20

TOI AUSSI PARTAGE TON AVIS SUR CES 4 FILMS DANS LES COMMENTAIRES DE L’ARTICLE ! 🙂

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.