Wonder Woman

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Fiche :  

Résumé : 

C’était avant qu’elle ne devienne Wonder Woman, à l’époque où elle était encore Diana, princesse des Amazones et combattante invincible. Un jour, un pilote américain s’écrase sur l’île paradisiaque où elle vit, à l’abri des fracas du monde. Lorsqu’il lui raconte qu’une guerre terrible fait rage à l’autre bout de la planète, Diana quitte son havre de paix, convaincue qu’elle doit enrayer la menace. En s’alliant aux hommes dans un combat destiné à mettre fin à la guerre, Diana découvrira toute l’étendue de ses pouvoirs… et son véritable destin.

Ma Critique : 

Enfinnnn ! « Wonder Woman » est sorti dans nos salles de cinéma, un moment tant attendu ! C’est le premier film de super-héros porté par une super-héroïne depuis « Elektra » en 2005. Le long-métrage a été réalisé par Patty Jenkins avec un sacré budget de 149 millions de dollars, qui est également la première femme s’attaquant à la mise en scène d’un film de super-héros.

Le personnage de Wonder Woman est campé à nouveau par Gal Gadot, déjà apparu dans « Batman v Superman : L’Aube de la justice » en 2016, aux côtés de Batman et Superman, et sera également présente cette année dans « Justice League ». Verdict d’après-séance ? Réponse dans cette nouvelle critique de MediaShow !

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Wonder Woman, un personnage emblématique de DC Comics

Le long-métrage de Patty Jenkins apporte véritablement un vent de fraîcheur à la franchise DC Extended Universe, avec une approche plus académique du genre. La réalisatrice s’inspire fortement de son acolyte Zack Snyder afin de rester attacher à l’esprit de l’univers, mais réussit également à bouleverser les codes ancrés afin de donner à son œuvre une authenticité crédible et très soigné. En effet, on pourra ressentir par exemple un ton plus allégé et bien moins pesant comme dans « Man of Steel », tout en conservant cette dramaturgie forte et expressive et cette émotion omniprésente. On ressent vraiment la singularité de ce long-métrage, apportée par Patty Jenkins.

Le scénario est assez classique mais redoutablement efficace, avec une Origin story sur le personnage de Wonder Woman. Pas simplement une présentation banale et survolée de l’héroïne mais un véritable voyage initiatique, une genèse grandiose, accompagné d’un grand travail de développement des personnages. Ainsi, la réalisatrice aborde en profondeur sa protégée, en partant de sa jeunesse pour connaître ses origines (avec une belle introduction sur l’univers des Amazones) jusqu’à son apogée. Par ailleurs, les différents obstacles rencontrés par Wonder Woman sont crédibles, en pleine Première Guerre Mondiale, et offrent des scènes d’action exceptionnelles.

Les thématiques abordés sont donc très fortes ! Grâce à cette tournure, un lien particulier se crée entre l’héroïne et le spectateur, qui suit donc avec passion son ascension, aussi bien dans les moments forts que dramatiques. Le récit est donc plein de conviction, d’ambition, de candeur mais également de bravoure. D’autre part, le rythme est parfaitement maîtrisé, où les nombreux rebondissements permettront d’accrocher l’attention du spectateur jusqu’au twist final, complètement renversant d’ailleurs. Enfin, la narration réussit à séparer l’aspect comique et dramatique du film, en nous offrant quelques scènes humoristiques bien placées sans trop d’overdose.

Wonder Woman : Photo Chris Pine

Gal Gadot est Wonder Woman !

Venons-en aux personnages et au casting du long-métrage. Le développement des personnages est véritablement maîtrisé de bout en bout, permettant à chacun d’entre eux d’avoir une place majeure dans l’histoire. Tout d’abord, Wonder Woman est une justicière très intrigante puisqu’elle est en constante évolution durant le film. Sa transformation est très intéressante, autant d’un point de vue psychologique que physique, avec un cheminement captivant vers son apogée. Gal Gadot est Wonder Woman, et quelle surprise ! Elle est parfaite et vraiment très convaincante dans la peau de Diana Prince. Bien qu’elle soit mannequin d’origine, il suffit de la voir en action pour comprendre qu’elle est l’actrice adéquate. Elle arrive donc à véhiculer les émotions et l’innocence de son personnage grâce à son visage très expressif.

La deuxième grosse surprise de ce long-métrage est l’interprétation de Chris Pine. L’acteur est impliqué avec une prestation qui, je pense, révolutionnera sa carrière. Son personnage, Steve Trevor, est relativement charismatique, non effacé et très utile pour l’ascension de Wonder Woman. Le duo fonctionne parfaitement et s’harmonise à merveille avec une belle alchimie entre les deux acteurs. Cette union est un élément fort de l’histoire, qui amènera à de nombreuses scènes d’action et de révélation.

D’autre part, considéré à la fois comme un point faible et fort, le méchant Arès demeure le personnage le plus inégal du film. D’un côté, la légende est très efficace et permet de conserver du suspense jusqu’à la fin, mais de l’autre côté le personnage manque cruellement de charisme et de profondeur. Bien dommage… ! Pour les rôles secondaires, nous retrouverons le redoutable Ludendorff, à la tête de la menace Nazi régnant au cours de l’histoire. Il est interprété par Danny Huston, nous proposant une prestation charismatique et diabolique. Nous aurons également le droit à l’apparition de Connie Nielsen et Robin Wright dans les rôles de Hippolyta et Antiope. Un casting féminin qui s’impose brillamment ! Enfin, notre Professeur Lupin (David Thewlis) fait également partie du casting !

Wonder Woman : Photo Danny Huston, Elena Anaya

Quelle prouesse sur la mise en scène !

Le style artistique reste le même et fidèle à la franchise DCEU : nerveux, intense et violent. La réalisatrice cherche également à proposer un film assez réaliste, et même si la dose d’hémoglobine est fortement réduite, les cadavres des soldats s’accumulent en masse pour dépeindre la dure réalité de la guerre. La mise en scène est grandiose, les scènes d’action sont bien orchestrées, avec de belles chorégraphies et des ralentis percutants (avec un petit excès sur cette technique, qui fait perdre de l’efficacité à certaines scènes d’action).

D’autre part, le cadrage et la photographie sont également splendides. Patty Jenkins joue habilement avec les couleurs et les décors, afin de différencier les deux mondes : celui de Wonder Woman et le nôtre. Enfin, le film est servi par une bande originale dynamique, épique, et complètement explosive durant les phases de combat, avec bien évidemment l’excellent morceau de Hans Zimmer qui fera sourire plus d’un spectateur ! Pour les cinéphiles les plus pointilleux, on pourra tout de même remarquer certains défauts dans la réalisation avec quelques fonds verts visibles.

Pour résumer… « Wonder Woman » est une agréable surprise, réalisé par Patty Jenkins. Une excellente réalisation, un rythme effréné, des personnages charismatiques, une mise en scène redoutable (scènes d’action garanties), une direction artistique implacable, une bande originale entraînante et un casting de taille ! Gal Gadot est définitivement Wonder Woman !

Note pour le scénario : 4etoiles
Note pour la direction artistique : 4etoile12
Note pour le casting : 4etoile12

Note Globale :

17/20

4 commentaires

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