Le bonheur des uns…

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Fiche :  

Résumé : 

Léa, Marc, Karine et Francis sont deux couples d’amis de longue date. Le mari macho, la copine un peu grande-gueule, chacun occupe sa place dans le groupe. Mais, l’harmonie vole en éclat le jour où Léa, la plus discrète d’entre eux, leur apprend qu’elle écrit un roman, qui devient un best-seller. Loin de se réjouir, petites jalousies et grandes vacheries commencent à fuser. Humain, trop humain ! C’est face au succès que l’on reconnait ses vrais amis… Le bonheur des uns ferait-il donc le malheur des autres ?

Ma Critique : 

« Le bonheur des uns… » est la quatrième réalisation de Daniel Cohen après « Une Vie de prince » (1998), « Les Deux mondes » (2007) et « Comme un chef » (2011). Cette comédie française marque également les retrouvailles entre François Damiens et Florence Foresti, quatorze ans après le cultissime « Dikkenek » de Olivier Van Hoofstadt.

Reposant sur une distribution prometteuse avec Vincent Cassel et Bérénice Bejo, qu’en est-il de ce long-métrage ? La réponse dans cette nouvelle Media’Critique !

Ecrire un livre… ça ne donne pas envie…

La jalousie, l’envie, l’hypocrisie… tant de sentiments qui peuvent se cacher derrière de simples félicitations envers ses amis ou sa famille. « Le bonheur des uns… » est une comédie distrayante et sans prétention qui aborde ce sujet avec subtilité. En effet, à travers cette histoire, le film nous montre l’envers du décor de l’amitié et la complexité des relations humaines. C’est un récit intéressant que nous propose le réalisateur (la vie de Léa chamboulée à la suite du succès de son roman où ses amis et son mari en deviennent jaloux) puisque chaque spectateur peut le transposer dans une histoire similaire qu’il a vécue. Par ailleurs, les personnages sont bien développés dans l’ensemble, aussi bien sur le plan personnel que professionnel. Sans oublier l’humour bien présent et quelques sourires seront au rendez-vous !

Cependant, si le scénario repose sur une thématique solide, il souffre tout de même de nombreuses longueurs. En effet, le rythme du film manque d’homogénéité et les quelques rebondissements sont malheureusement prévisibles. La scène d’introduction, bien que drôle grâce au comique de répétition, finit par devenir assez longue. Enfin, malgré un petit clin d’œil amusant, le dénouement du film reste décevant et assez incohérent avec les quelques scènes le précédant.

Florence Foresti m’agace…

Côté mise en scène, le film ne propose rien d’original et se limite au strict minimum. Attention, je ne dis pas qu’elle est mauvaise car l’ensemble reste soigné, mais c’est tout de même dommage de ne pas avoir su pleinement exploiter la thématique abordée sur le plan visuel et sonore (notamment sur le comique de situation et de répétition).

Enfin, la distribution est portée par quatre comédiens français : Vincent Cassel offre une belle interprétation, Bérénice Bejo également et apporte sa touche d’innocence. François Damiens est fidèle à lui-même avec un humour décalé et fort appréciable. En revanche, Florence Foresti est le véritable point noir de ce long-métrage. Au-delà du caractère de son personnage, son humour est insupportable et frôle le ridicule.

Pour résumer… « Le bonheur des uns… » est une comédie légère et distrayante proposée par Daniel Cohen. Si la thématique abordée est intéressante, le film souffrira de nombreuses longueurs et d’une Florence Foresti insupportable et surjouée.

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Note pour le scénario : 2etoiles12
Note pour la mise en scène : 3etoiles
Note pour le casting : 3etoiles

Note Globale :

11,5/20


La bande-annonce du film :
 

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