Fiche :
- Date de sortie : 26 mai 2021
- Durée du film : 1h30
- Genre : Thriller, Epouvante-Horreur, Science-Fiction
- Avec : Gaia Weiss, Peter Franzen, Romane Libert
- Réalisé par : Mathieu Turi
Résumé :
Ma Critique :
Après « Hostile » en 2018 (avec des critiques spectateurs et presse peu valorisantes), le réalisateur français Mathieu Turi continue dans le registre de l’épouvante-horreur (axé sur le genre survival féminin) pour son second long-métrage intitulé « Méandre ».
Le premier rôle est tenu par la française Gaia Weiss, ayant fait ses preuves dans la série « Vikings ». Un rôle marquant, selon le réalisateur et qui lui a permis d’interpréter le personnage de Lisa. Qu’en est-il de ce thriller horrifique ? Verdict d’après-séance dans cette nouvelle critique sur MediaShow !
Amis claustrophobiques, fuyez !
S’inspirant fortement de « Cube » et de « Buried Alive », le film « Méandre » est un thriller à la frontière entre la science-fiction et l’horreur. Dès le début de l’histoire, le scénario nous plonge directement dans le vif du sujet avec l’enlèvement de Lisa, une femme qui a perdu sa fille, par un étranger et qui se retrouve piégée dans un tube. Un point assez positif, permettant ainsi d’installer rapidement une ambiance anxiogène et une véritable sensation de claustrophobie. On suit avec attention le parcours dangereux de la jeune femme, rempli de pièges mortels. La première moitié de l’histoire est vraiment saisissante.
Malheureusement, dès lors où Lisa se retrouve à son point de départ, le scénario devient lassant et répétitif. Forcément, le suspens se dissout peu à peu et le côté horrifique disparait progressivement au profit d’évènements très axés science-fiction. Selon moi, cette transition scénaristique a peu d’intérêt et fausse l’esprit survival. De plus, beaucoup de questions laissées sans réponses : qui est cet homme au début de l’histoire ? Qui a réellement piégé Lisa ? Comment se retrouve-t-elle dans le décor du dénouement ? Les enjeux scénaristiques sont ainsi très flous et le dénouement laisse à désirer. Le réalisateur a très certainement voulu illustrer une métaphore du passage de la vie à la mort (vis-à-vis de la fille de Lisa) mais c’est un loupé pour ma part.
Ça sent le réchauffé !
Non, il ne s’agit pas d’un vilain de jeu de mots qui fait allusion aux scènes d’incinération dans le tube. En revanche, ce titre illustre parfaitement mon avis sur la mise en scène de « Méandre » qui manque cruellement d’originalité. S’inspirer d’autres œuvres cinématographiques, c’est un fait mais ici Mathieu Turi ne fait que reprendre bêtement les concepts visuels de « Cube », « Buried Alive » ou encore « Saw » sans n’y apporter aucune singularité si ce n’est le dénouement. La bande originale, bien que prenante, et le travail visuel soigné sur les nuances bleues ne sauveront malheureusement pas la mise.
Un casting féminin.
La distribution « Méandre » se compose essentiellement de la française Gaia Weiss qui endosse le premier (et seul véritable) rôle : Lisa. Si l’actrice a tendance à surjouer par moment, son interprétation reste honorable et elle arrive à bien nous transmettre son anxiété.
Pour résumer… Si la première moitié de l’histoire demeure captivante et angoissante, « Méandre » se loupe totalement dès lors où le scénario bascule vers de la science-fiction. Le suspens s’amoindrit, les enjeux scénaristiques sont trop flous et la mise en scène manque clairement d’originalité (du déjà-vu dans le registre : « Cube », « Buried Alive » et « Saw »).
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Note pour le scénario : | ![]() |
Note pour la mise en scène : | ![]() |
Note pour le casting : | ![]() |
Note Globale : |
09/20 |