Fiche :
- Date de sortie : 15 septembre 2021
- Durée du film : 1h45
- Genre : Thriller, Epouvante-Horreur, Fantastique
- Avec : Rebecca Hall, Sarah Goldberg, Evan Jonigkeit
- Réalisé par : David Bruckner
Résumé :
Contre l’avis de ses amis, Beth commence à fouiller dans les affaires de son mari, en quête de réponses. Elle va découvrir des secrets aussi étranges qu’inquiétants, et un mystère qu’elle va, malgré les risques, tenter d’élucider…
Ma Critique :
Sortie dans les salles obscures le 15 septembre 2021 (initialement prévu en janvier 2021, mais reporté avec la pandémie), « La proie d’une ombre » est un thriller fantastico-horrifique réalisé par David Bruckner, à qui l’on doit le film d’épouvante « Le Rituel » disponible sur la plateforme de streaming Netflix.
Pour ce long-métrage, la distribution est menée par l’actrice Rebecca Hall qui a récemment joué dans « Godzilla vs. Kong » (sortie directement en SVOD). Verdict d’après-séance dans cette nouvelle Media’Critique (sans spoilers) !
La descente en enfer !
Bien loin du registre d’épouvante (orienté paranormal), « La Proie d’une ombre » se présente avant tout comme un thriller psychologique avec une touche fantastique et il réussit à se démarquer parmi les multiples films d’horreur dont ceux de Blumhouse Production. La bande-annonce peut donc porter à confusion et, par conséquent, il ne faut donc pas s’attendre à voir des jumpscares mais plutôt à se retrouver au sein d’une atmosphère anxiogène et inquiétante. La première moitié du film est particulièrement efficace, où le contexte est bien introduit, sans artifice : une femme vivant seule dans une maison isolée près d’un lac et qui n’arrive pas à se remettre du suicide de son mari. L’ambiance s’installe progressivement, le rythme est soutenu, et la protagoniste est attachante. La question du deuil est d’ailleurs très bien amenée.
Mais, dès lors où cette veuve débute ses recherches pour comprendre cette mort inexplicable, le scénario devient redondant (notamment ses nombreuses visions) et, personnellement, je trouve qu’il s’inspire fortement du film « Invisible Man » quant à cette présence invisible et sournoise. De plus, les codes classiques du registre paranormal font finalement leur apparition (par exemple, des manifestations surnaturelles). On perd ainsi en originalité, le rythme se dégrade, et finalement nous offrir un dénouement décevant.
Au milieu de la forêt.
Si le scénario n’est pas convaincant, la mise en scène se montre particulièrement efficace. C’est un
véritable labyrinthe que le spectateur doit traverser aux côtés de Beth au cœur de cette forêt terrifiante et qui, pour certains passages, rappelle celle du film « Le projet Blair Witch ». C’est un véritable enfer pour le protagoniste où cette menace peut surgir de chaque recoin. Enfin, la bande originale est honorable et s’accorde avec l’ambiance du long-métrage.
Certes efficace… mais, selon moi, David Bruckner nous livre une mise en scène trop impersonnelle (notamment les décors) et donc avec un manque d’originalité.
Et le casting ?
Le casting est le seul véritable point positif de ce thriller. Il est porté par Rebecca Hall, une actrice impliquée dans son rôle et qui nous offre une très belle prestation riche en émotion. Son interprétation est intense et nuancée. Une belle surprise ! Certes moins marquants, les seconds rôles sont tout de même honorables : Sarah Goldberg, Evan Jonigkeit et Vondie Curtis-Hall.
Pour résumer… Réalisé par David Bruckner, « La proie d’une ombre » est un thriller fantastico-horrifique peu convaincant, avec une seconde moitié de scénario totalement loupée et une mise en scène qui manque d’originalité. L’excellente prestation de Rebecca Hall ne sauvera pas la mise !
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Note Globale : |
11/20 |
Super article critique 🙂 hésites pas à venir faire un tour sur mon site Intel-blog.fr et à t’abonner si ça te plaît 🙂
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Top merci !
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