Venom : Let there be Carnage

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Fiche :   

Résumé : 

Après avoir choisi le journaliste d’enquête Eddie Brock comme hôte, le symbiote extraterrestre Venom doit affronter un nouvel ennemi du nom de Carnage, qui se trouve à être l’alter ego du tueur en série Cletus Kasady.

Ma Critique : 

Trois ans après la sortie du premier volet (ayant rencontré un succès commercial malgré de mauvaises critiques : 854 millions de dollars de recettes mondiales), l’anti-héros Venom est de retour sur le grand écran et doit affronter son fils symbiotique : Carnage. Côté réalisation, Andy Serkis (le spécialiste de la motion capture) succède à Ruben Fleischer, qui a préféré se consacrer à « Retour à Zombieland ».

« Venom : Let There Be Carnage » est la suite logique de « Venom », sortie en 2018, qui avait introduit lors de la scène post-générique Cletus Kasady, alias Carnage. Verdict d’après-séance dans cette nouvelle critique sur MediaShow (sans spoilers) !

Venom: Let There Be Carnage

Un vrai carnage !

Si le premier épisode m’avait séduit malgré les retours négatifs (scénario sombre, humour justement dosé, un très bon divertissement. Ma critique sur la chaîne YouTube : https://youtu.be/8dKFYhnV7MA ), ce second opus est malheureusement une grosse déception. Plusieurs points négatifs en ressortent. Tout d’abord, la réalisation d’Andy Serkis se révèle trop humoristique, laissant derrière lui le côté horrifique et la violence du premier volet. Certes, d’autres productions ont su exceller dans ce registre tel que « Deadpool » et dernièrement « The Suicide Squad ». En revanche, ce n’est clairement l’orientation qu’il fallait choisir pour ce personnage Venom. D’autre part, la durée du film pose un véritable souci. À peine une heure et trente minutes pour un film de super-héros, c’est du jamais-vu ! Il parait évident qu’avec ce choix le réalisateur a voulu se concentrer sur l’essentiel… hélas, le film manque cruellement d’action durant la première moitié au profit de scènes impertinentes (Venom devient le psy’ d’Eddie, sérieusement ?) et les deux antagonistes ne sont jamais approfondis, tout particulièrement leur dualité amoureuse. La méchante Shriek (jouée par Noamie Harris) est d’ailleurs vraiment inutile et très peu développée.

Ne parlons même pas du personnage de Cletus Kasady, un tueur sanguinaire au passé ténébreux et qui n’est à aucun moment exploré. Le scénario avait tellement à offrir qu’on ne comprend pas cette décision. De plus, on peut également reprocher à ce second volet un manque cruel d’affrontement entre Venom et Carnage. Au lieu de cela, le film préfère surenchérir sur de mauvaises blagues et n’offrir qu’une scène finale vraiment brouillon. Enfin, sous cette pseudo-intrigue principale se cache également une enquête policière où Eddie Brock doit interroger Cletus pour retrouver ses victimes. Encore une fois, cette sous-intrigue est bâclée et se résume simplement à une courte scène où la police retrouve les corps. Bref… le scénario est dans son ensemble un véritable FLOP !

Venom: Let There Be Carnage

La mise en scène sauve l’honneur !

Fort heureusement, la mise en scène vient à la rescousse du scénario, mais ne sauvera pas l’ensemble. A l’instar du premier volet, les décors sont toujours aussi sombres et les effets spéciaux sont toujours aussi impressionnants notamment lors de l’affrontement dans la cathédrale, bien que peu intense. La conception de Carnage est tout de même réussie, tout comme les pouvoirs de Shriek. Nouveau réalisateur, nouveau compositeur ! La bande originale est honorable et composée par Marco Beltrami (ayant travaillé sur d’autres projets Marvel : « Logan », « Les 4 Fantastiques » et « Wolverine : Le Combat de l’immortel »).

Aucune motivation.

Si Tom Hardy reprend le rôle de Venom et propose une interprétation honorable, Woody Harrelson semble moins enthousiaste et moins investi dans le rôle de Carnage. En effet, on ne retrouve pas son grain de folie de « Bienvenue à Zombieland » et « Retour à Zombieland ». Michelle Williams reprend également son rôle de Anne Weying et livre une belle prestation. Face à elle, Naomie Harris se gaufre totalement dans le rôle de Shriek, une méchante vraiment inutile. Enfin, les seconds rôles sont convaincants : Reid Scott et Stephen Graham.

Venom: Let There Be Carnage: Tom
        Hardy, Michelle
        Williams

Pour résumer… « Venom : Let There Be Carnage » est une grosse déception et se classe parmi les pires films de super-héros Marvel : humour trop prononcé et pas adapté à l’univers du film, scénario inexistant, format trop court, personnages peu développés, casting moyen.

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Note pour le scénario : 2etoiles
Note pour la mise en scène : 2etoiles12
Note pour le casting : 2etoiles12

Note Globale :

9/20


La bande-annonce du film :
 

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