Fiche :
- Date de sortie : 6 janvier 2016
- Durée : 2h45
- Genre : Western, Drame
- Avec : Quentin Tarantino
- Réalisé par : Samuel L. Jackson, Kurt Russell, Jennifer Jason Leigh
- Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement
Résumé :
Quelques années après la Guerre de Sécession, le chasseur de primes John Ruth, dit Le Bourreau, fait route vers Red Rock, où il conduit sa prisonnière Daisy Domergue se faire pendre. Sur leur route, ils rencontrent le Major Marquis Warren, un ancien soldat lui aussi devenu chasseur de primes, et Chris Mannix, le nouveau shérif de Red Rock. Surpris par le blizzard, ils trouvent refuge dans une auberge au milieu des montagnes, où ils sont accueillis par quatre personnages énigmatiques : le confédéré, le mexicain, le cowboy et le court-sur-pattes. Alors que la tempête s’abat au-dessus du massif, l’auberge va abriter une série de tromperies et de trahisons…
Ma Critique :
Une nouvelle année cinématographique démarre. C’est Quentin Tarantino qui ouvre le bal avec Les Huit Salopards. Le film était très attendu par de nombreux spectateurs et surtout par les grand fans du réalisateur. Comme à chaque long-métrage de Tarantino, les critiques seront très hétérogènes : soit on aime, soit on aime pas. Pour ma part, n’ayant vu que Django Unchained sur ses huit films, je ressort très déçu de la salle de cinéma ! On voit un réel changement de style entre ces deux sorties cinéma successives. Des dialogues interminables, un humour crade et un film se rapprochant plus de l’horreur que du western. Trop c’est trop ! Le film s’entasse dans une longue et interminable enquête au cœur d’un huit clos, autrement dit un « Cluedo » version cinéma. Le gros défaut du film serait donc sa longueur car ce dernier aurait pu être excellent sinon ! Une grosse déception pour ce début d’année et un gros « flop » pour Tarantino.
Toutes les quarts d’heure, l’envie de regarder sa montre est inévitable. Oui, ce film est très long ! La première heure est soporifique, la deuxième est ridicule et la troisième nous sert de réveil. Un changement vraiment brut par rapport à sa dernière réalisation, qui choquera certains d’entre nous. Le film se déroule dans deux lieux : la diligence et le refuge. Un huit clos assez culotté de la part de Tarantino, mais pour ma part raté dans son ensemble ! Pourquoi ? … Par quoi commencer ? Les dialogues sont de qualité, il faut tout de même le souligner. Mais malheureusement, malgré la volonté de faire durer la chose, Tarantino en fait beaucoup trop et les dialogues deviennent répétitifs et parfois à la limite du ridicule. Nous sortir sept fois la phrase : « Il a la lettre de Lincoln ! ». A quoi cela sert ? Je ne citerai pas toutes les phrases dans ce genre là mais il y en a un paquet. Et c’est lassant ! Ce genre de dialogues crée donc des longueurs dans le film, avec un rythme très lent et sans aucun rebondissement.
Et ce n’est qu’au bout de deux heures que le film commence vraiment à nous tenir éveillé, bien que les plus impatients seront déjà sortis de la salle. Le long métrage prend une tournure gore avec un humour crade et très franc. Oui c’est drôle et surtout c’est un humour très sadique ! Les règles classique d’un film de western sont renversées et on se rapproche plus d’un film d’horreur. Tout le monde dira : « Oui c’est le style de Tarantino ! ». Et je suis d’accord là-dessus car j’ai apprécié ce côté un peu atypique du film, nous réveillant après deux longues heures de lutte contre l’ennui. L’ambiance devient alors nerveuse, la tension monte, et les rebondissements font leur apparition. Les scènes sont remplies de haine et d’acharnement ! Ainsi, malgré sa violence complaisante, le jeu de massacre dans le refuge est à mon avis la partie la plus réussie et la plus jouissive du film.
Il me reste deux autres points positifs à souligner. Tout d’abord, les décors au début du film sont magnifiques et surtout la manière de tourner les scènes. Tarantino insiste beaucoup sur les de gros plans (visages des personnages, détails sanglants, etc.), nous permettant de se placer en tant que personnage de l’histoire. Plus que ça même ! Chaque personnage ayant son caractère qui lui est propre, il est facile de s’introduire dans la peau d’un des huit salopards ! Pleins de petits détails qui permettront au spectateur de s’identifier dans ce long-métrage. Un point positif qui pourra dissoudre l’ennui profond que certaines personnes ressentiront. Enfin, il faut tout de même dire que le casting est de qualité. Samuel Jackson, dit « le Nègre », nous fait rigoler tout au long du film avec un humour décalé et cru. Puis, Kurt Russell, dit « Le Bourreau », Michael Madsen, dit « Le Cowboy » ou encore Demian Bichir, dit « Le Mexicain », tous très bon et qui interprètent parfaitement leur rôle.
Pour résumé… Malgré un casting de qualité et un jeu de massacre assez jouissif, le film traîne en longueur… Des dialogues répétitifs et parfois inutiles… Très peu de rebondissements… Et surtout un film qui aurait pu être raccourci… Car les deux première heures sont interminables et soporifiques… Un « Flop » pour Tarantino selon moi… On aime ou on aime pas !
Ma Note : 12/20
[…] La critique MediaShow : https://mediashowbydk.com/2016/01/12/les-huit-salopards/ […]
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