The Door

door

Fiche : 

Résumé :

Une famille américaine mène une paisible existence en Inde jusqu’à ce qu’un accident tragique prenne la vie de leur jeune fils. La mère, inconsolable, apprend qu’un rituel antique peut lui permettre de lui faire un dernier adieu. Elle voyage alors jusqu’à un ancien temple, où se trouve une porte qui sépare le monde des vivants et celui des morts. Mais quand elle désobéit à l’avertissement sacré de ne jamais ouvrir cette porte, elle bouleverse alors l’équilibre entre les deux mondes.

Ma Critique :

Après avoir cherché son fils dans Pay the Ghost aux côtés de Nicolas Cage en 2015, nous retrouvons de nouveau Sarah Wayne Callies avec le même objectif dans The Door, produit par le réalisateur de La Colline à des Yeux, Alexandra Aja. D’origine anglo-indienne, ce long-métrage trouve sa part d’originalité avec l’utilisation d’une culture religieuse rarement mise en scène dans le cinéma d’horreur contemporain. De plus, il offre son petit lot de frisson, avec des effets spéciaux d’épouvante corrects, fonctionnant plutôt bien dans l’ensemble. Bien que l’épouvante monte en crescendo, le scénario reposera sur un schéma mainte fois exploité, avec des scènes trop prévisibles mais aussi une mise en place de l’intrigue beaucoup trop longue. Au final, le point fort de ce film réside en la bonne interprétation des deux acteurs principaux, à savoir Sarah Wayne Callies et Jeremy Sisto. Un assez bon film d’horreur, mais qui reste assez fébrile sur le scénario. MediaShow vous expose son point de vue !

Un scénario mal exploité.

L’histoire proposée par Johannes Roberts nous fait « voyager » au cœur de l’Inde et de ses croyances religieuses. Un cadre plutôt original pour un film d’horreur contemporain. A la suite d’un accident, un couple n’arrive pas à faire le deuil sur la mort de leur garçon. C’est alors que la mère entend parler d’un temple par sa servante, faisant le lien entre le monde des morts et des vivants. La possibilité de parler une dernière fois à son enfant, pousse cette mère de famille à commettre l’irréparable en ouvrant une porte, qui, bien entendu, aurait dû rester fermée. Le film bascule ainsi dans l’horreur avec l’esprit du garçon qui refait surface. Pourquoi pas ! De bonnes idées ressortent dans cette histoire sur une trame assez classique.

Cependant, le scénario est assez mal exploité. D’une part, le film a beaucoup de mal à se mettre en place. De nombreux « flash-back » sont là pour nous rappeler les évènements passés… Quelques moments de frayeurs… Au final, le film semble passer très lentement durant la première moitié du film avec des passages inutiles. Le long-métrage tombe dans un gouffre temporel… Puis, ce n’est qu’à partir de la scène du temple que l’épouvante monte en crescendo. D’autre part, comme pour tout film d’horreur de notre époque, le réalisateur a souvent tendance à jouer la facilité sur l’épouvante en utilisant des procédés bien connus du genre. Au vue de la bande annonce, on s’attendait à un film sortant de l’ordinaire… Malheureusement non… Ainsi, l’histoire repose exclusivement sur les « jump-scare », ce qui est assez frustrant… Enfin, un dernier point négatif en ce qui concerne le passage du temple. Bien que cette scène nous laisse une part de mystère sur la suite du film, elle reste assez légère et peu travaillée, alors qu’elle reste quand même le pilier central de l’intrigue.

Un atmosphère glaçant !

En revanche, bien que l’épouvante du film soit prévisible, il demeure tout de même original sur le fond. Pourquoi ? Principalement par le fait que le côté horrifique du film repose sur la culture hindoue. Ce qui est assez atypique en comparant avec tous ces films d’horreur hollywoodien. Malgré que le réalisateur n’exploite pas assez cette originalité, l’idée y est ! Les croyances de cette culture sont tout de même correctement exploitées, notamment avec l’utilisation de rites hindous, d’un groupe d’hommes hindous assez effrayants ou encore l’évocation de Myrtu, la jumelle physique de Mama, par la mère désespérée. C’est assez culotté d’exploiter cette culture mais cela devient un des points forts de ce long-métrage ! D’autre part, les effets spéciaux d’épouvante sont bien mis en scène. Claquements de portes, apparitions brusques, scènes gores, etc. Procédés classiques, frôlant la facilité, mais plutôt bien placés au cours de certaines scènes. Enfin, la bande sonore est assez bonne et renforcera cette ambiance un peu glaçante.

Le duo Sarah Wayne Callies & Jeremy Sisto crée la surprise.

Dernier point à aborder sur ce film : le casting. Le duo principal marque un point positif. En effet, leurs interprétations sont vraiment bonnes, que ce soit pour Sarah Wayne Callies, dans le rôle de Maria, une mère de famille rongée par la culpabilité et qui nourrit un espoir irrationnel, et également pour Jeremy Sisto dans le personnage de Michael, l’époux de Maria, qui se veut le témoin de l’effondrement de sa femme, et qui voit dans sa quête, une forme de chute libre dans la folie. A leurs côtés, nous retrouvons également Suchitra Pillai-Malik, dans le rôle de Piki, la servante de maison, prêt à tout pour protéger ses proches, et enfin Sofia Rosinsky et Logan Creran, dans les rôles de  Lucy et Oliver. Enfin, on notera également la participation de Javier Botet, grand acteur du cinéma d’horreur contemporain avec son interprétation de Niña dans Rec ou encore du fantôme de Mama. Dans The Door, il incarnera le personnage (ou l’esprit) de Myrtu, Un casting correct !

Pour résumer… The Door trouve une part d’originalité dans son histoire en s’imprégnant de la culture hindoue. Le duo Sarah Wayne Callies & Jeremy Sisto crée la surprise, ainsi qu’un casting correcte. Cependant, le scénario reposera sur un schéma mainte fois exploité, avec des scènes trop prévisibles mais aussi avec une mise en place de l’intrigue beaucoup trop longue. Dommage car les effets d’épouvantes auraient pu être plus aboutis… Un film assez fébrile dans son ensemble. 

Ma note : 11/20

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