Fiche :
- Date de sortie : 19 avril 2017
- Durée du film : 2h00
- Genre : Comédie, Drame
- Avec : Dennis Quaid, Britt Robertson, Josh Gad, Juliet Rylance
- Réalisé par : Lasse Hallström
Résumé :
Qui a dit que les animaux n’avaient pas d’âme ? Sûrement pas le petit Ethan, 8 ans, qui en 1962 s’embarque dans une aventure hors du commun en recueillant un chiot nommé Bailey. Au fil des années, Ethan noue des liens très forts avec son chien, présent à chaque étape importante de sa vie. Jusqu’au jour où, dévasté, il doit se résoudre à laisser partir Bailey, âgé et malade. Et si le départ de l’animal n’était en fait qu’un commencement ? Réincarné tour à tour en berger allemand, golden retriever ou labrador, vivant des aventures palpitantes comme chien de sauvetage ou la destinée sereine d’un petit chien de compagnie, Bailey va se découvrir, existence après existence, un but : retrouver son maître Ethan coûte que coûte…
Ma Critique :
Voyant le succès retentissant du roman de W. Bruce Cameron « A Dog’s Purpose » en 2010, le réalisateur Lasse Hallström décide d’en faire une adaptation sur le grand écran avec « Mes vies de chien ». Ayant fait polémique quelques jours avant sa sortie aux États-Unis pour sa cruauté animale, ce long-métrage nous montre néanmoins une véritable passion du réalisateur pour la race canine, après l’émouvant « Hatchi » en 2009 mais également le magnifique « Ma vie de chien » en 1985.
Parlons à présent de son nouveau film. Rappelons un peu l’histoire. « Mes vies de chien » nous emmène au cœur d’une touchante amitié entre un jeune garçon, Ethan, et son chien, nommé Bailey. Lorsque Ethan quitte le foyer familial pour l’université, l’état de Bailey se dégrade… A sa mort, son esprit prend vie dans la peau d’un autre chien. L’aventure commence pour lui… Qui a dit que les animaux n’avaient pas d’âmes ? Le départ d’un animal n’est-il en fait qu’un nouveau commencement ? Des questions auxquelles le film tente de répondre.
Sortez vos mouchoirs : Emotion garanti !
A l’heure où les blockbusters et les remakes explosent les salles de cinéma, quoi de mieux que de retomber au cœur une aventure sincère, légère et rempli d’émotion ? Eh bien… Je me suis senti véritablement transporté et complètement déconnecté de notre monde… et cela fait vraiment beaucoup de bien ! C’est ainsi un pari gagnant pour Lasse Hallström ! Et connaissant l’immense qualité avec laquelle avait été réalisé « Hatchi », je ne pouvais pas faire abstraction sur son dernier long-métrage, que je ne regrette évidemment pas. En effet, contrairement aux habituels films sur nos amis les bêtes, « Mes vies de chien » nous offre un scénario original sur la relation entre un maître et son chien, de la fin du 20ème siècle jusqu’à nos jours. Cette idée un peu folle de réincarner l’esprit d’un chien dans celui d’un autre après sa mort est excellente.
De plus, la construction scénaristique autour de ce sujet est intelligente, et mène vers un dénouement habile, étonnant et surtout très cohérent avec l’histoire proposée. Par ailleurs, si le film traîne un peu en longueur à son démarrage, le rythme sera par la suite parfaitement accentué par de nombreux rebondissements. « Mes vies de chien », c’est également une belle démonstration de l’intelligence, de l’amour et de la fidélité du meilleur ami de l’Homme. Cette thématique entraîne bien évidemment le spectateur dans un tourbillon d’émotions et d’humour. On rit, on pleure, on frémit… Sortez vos mouchoirs ! Une belle leçon de vie, où les amoureux des chiens seront forcément touchés par cette émouvante histoire, à l’image de « Hatchi ». La simplicité est toujours la bienvenue au cinéma ! Enfin, le scénario propose des personnages vraiment attachants, contribuant à la réussite du long-métrage.
La magie de la fiction…
Avec « Mes vies de chien », Lasse Hallström confirme son expertise sur la mise en scène de la relation entre un Homme et son chien. Pourquoi ? Car le réalisateur propose une intelligente alternance de perspectives, tantôt humaines, tantôt canines. Cet enchaînement est parfaitement maîtrisé grâce à de magnifiques cadrages millimétrés, qui provoqueront une grande compassion de la part des spectateurs, mais également à l’utilisation habile du floutage pour transiter entre les histoires. L’ensemble est donc brillamment orchestré, et accompagné d’une bande sonore douce et passionnante. Enfin, on n’oubliera pas une très belle photographie tout au long de ce long-métrage.
La magie de cette fiction se transmet également par l’honorable casting, porté par de talentueux acteurs tels que Britt Robertson, K.J. Apa, John Ortiz, Dennis Quaid, Bryce Gheisar. Pour la plupart peu connus, cela n’empêche en rien d’obtenir de magnifiques prestations, dotées d’une grande sincérité. Sans oublier l’excellent doublage français de Bailey par Christophe Lemoine, à qui l’on doit tout de même l’ensemble des émotions véhiculées par les chiens du film.
Pour résumer… Après « Hatchi », Lasse Hallström nous transmet à nouveau sa grande passion pour les chiens avec « Mes vies de chien ». Un long-métrage rempli d’émotion et de sincérité, avec une histoire profondément touchante et qui ne laissera pas insensible l’ensemble des spectateurs. Ajouté à cela, la mise en scène est véritablement maîtrisée ! Enfin, le casting est honorable. Un bon moment au cinéma, mais qui ne restera pas dans les annales.
Note pour le scénario : | ![]() |
Note pour la mise en scène : | ![]() |
Note pour le casting : | ![]() |
Note Globale : |
14/20 |