Fiche :
- Date de sortie : 27 juin 2022
- Durée du film : 1h25
- Genre : Epouvanture-Horreur
- Avec : Vadim Agid, Lola Andreoni, Mathieu Berger
- Réalisé par : Barthélémy Grossmann
Résumé :
Alex est un fan des films Arthur et les Minimoys depuis qu’il est enfant. Pour son anniversaire, ses meilleurs amis lui font la surprise de l’emmener dans la maison abandonnée où le film a été tourné. Aucun d’eux ne se doute alors qu’ils se dirigent vers un piège machiavélique et mortel. Ce qui était autrefois un rêve d’enfant va bientôt se transformer en véritable cauchemar…
Ma Critique :
Réalisé par Barthélémy Grossmann (son second long-métrage après « 13m² »), « Arthur Malédiction » s’inspire directement de la saga Arthur et les Minimoys dont Luc Besson est le créateur et ayant occasionné trois longs métrages animés. C’est un film classé horreur et qui repose sur le concept d’urbex où une bande de jeunes, fans de la franchise depuis leur jeunesse, décident d’aller explorer la maison abandonnée d’Arthur.
Scénariste et Producteur, Luc Besson se dirige-t-il vers un nouvel échec cinématographique ? Verdict d’après-séance dans cette nouvelle Media’Critique (sans spoilers).
Un concept original…
Transformer une franchise pour enfants (il s’agit de « Arthur et les Minimoys ») en un film d’horreur, le projet était intéressant et très audacieux surtout pour une production française où le registre de l’horreur est peu exploité. La première affiche du film était alléchante mais malheureusement la diffusion de la bande-annonce n’annonçait rien de bon pour cette réalisation. Les premières critiques spectateurs sont tombées : un vrai massacre. Mais ma curiosité ainsi que mon côté nostalgique m’ont emmené dans une salle de cinéma pour visionner ce long-métrage. Très clairement, le résultat est assez loin du naufrage annoncé mais, pour autant, le scénario n’est vraiment pas bon. Pour commencer, le film peine vraiment à démarrer et repose essentiellement sur des références à la franchise : se retrouver entre amis et regarder la trilogie « Arthur et les Minimoys », être âgé de 18 ans et avoir une collection autour de cette saga, redécouvrir la maison d’Arthur… Certes nostalgique, l’introduction reste tout de même assez pesante.
D’autre part, malgré des personnages attachants (bien que pas du tout développés), l’histoire ne s’enclenche réellement qu’au bout d’une heure. Le scénario est donc assez maigre, sans véritable rythme, et enchaîne les incohérences (quinze ans après le tournage de la saga, tous les objets du film sont encore présents… mais bien sûr…) et des comportements humains grotesques (une seule personne part en forêt… une sacrée amitié !). Le film propose tout de même quelques scènes pertinentes, notamment l’apparition d’hommes au loin dans la forêt durant la nuit permettant d’installer une ambiance anxiogène, mais cela ne suffit pas pour combler le manque de consistance du scénario. Ne parlons même pas de la chute / dénouement qui est vraiment ridicule…
Urbex au pays des Minimoys.
Certaines scènes du film sont tournées à l’aide d’une caméra amateur pour renforcer cette idée d’urbex mais malheureusement pas assez selon moi (surtout dès leur arrivée à la maison abandonnée). En effet, l’avantage de la caméra amateur pour ce type de projet cinématographique est d’amplifier les moments effrayants en se mettant à la place de l’un des personnages. Ici, Luc Besson préfère davantage utiliser une caméra professionnelle et, par conséquent, le côté horrifique manque à l’appel (à vrai dire j’ai plus souvent ri que sursauté…). Pour le reste, la mise en scène est honorable avec de beaux plans et nous replonge dans l’univers d’Arthur et les Minimoys. La maison est encore en très bonne état, les éléments de la franchise ont bien évidemment été rajoutés pour le tournage du film. Enfin, la bande sonore reste assez classique pour le registre avec toujours cette touche nostalgique.
Une jeune distribution.
Petit mot sur le casting. « Arthur Malédiction » dispose d’une jeune distribution où les acteurs / actrices signent, pour la plupart, leur premier rôle dans un long-métrage. On y retrouve également la fille de Luc Besson, Thalia. C’est d’ailleurs la seule qui réussit à nous offrir une interprétation crédible. Les autres ne jouent vraiment pas bien.
Pour résumer… C’est un nouvel échec pour Luc Besson à la production du film d’horreur « Arthur Malédiction ». Malgré un concept original, le scénario manque de consistance et de crédibilité. Beaucoup d’incohérences se succèdent et la jeune distribution n’est vraiment pas bonne. A fuir.
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Note Globale : |
07/20 |