Fiche :
- Date de sortie : 22 février 2023
- Durée : 22h30
- Genre : Biopic, Drame
- Avec : Gabriel LaBelle, Michelle Williams, Paul Dano
- Réalisée par : Steven Spielberg
Résumé :
Ma Critique :
Steven Spielberg est l’un de mes cinéastes favoris et a su m’offrir de merveilleux moments de cinéma à travers de grandes œuvres telles que la saga Indiana Jones, la trilogie Jurassic Park, E.T. l’extra-terrestre, Il faut sauver le soldat Ryan, l’adaptation des aventures de Tintin et bien d’autres encore. Cependant, son dernier long-métrage en 2021, West Side Story, ne m’avait pas convaincu de par son manque d’émotion et d’authenticité. Avec The Fabelmans, se révélant comme le portrait profondément intime du réalisateur, j’étais vraiment curieux de découvrir cette nouvelle réalisation qui signe d’ailleurs sa quatrième collaboration avec le scénariste Tony Kushner, après Munich, Lincoln et West Side Story. Verdict d’après-séance dans cette nouvelle Media’Critique, sans spoilers !
Côté récompense, le film a remporté deux Golden Globes à la 80ème édition : meilleure réalisation et meilleur film dramatique. Il détient actuellement sept nominations aux Oscars 2023… Affaire à suivre sur la page Facebook / Instagram…
Le reflet d’une légende…
A travers ce long-métrage, Steven Spielberg nous plonge dans son histoire familiale qui a façonné sa vie personnelle et professionnelle. C’est un biopic dramatique sous forme de fiction, où le réalisateur y transpose les faits de son passé (j’ai appris après la séance que les courts-métrages réalisés par Sammy sont bien ceux du réalisateur quand il était adolescent : The Last Gunfight et Escape To Nowhere) tout en prenant des libertés. Une façon assez originale d’illustrer les moments forts de son enfance avec ce récit initiatique aux thématiques fortes : les relations amoureuses, le sacrifice, la famille, la place de la femme et le cinéma. Là où Damien Chazelle explore le septième art avec beaucoup d’énergie (avec l’excellent Babylon), Steven Spielberg nous invite à le découvrir de manière plus intime et personnelle avec cette lettre d’amour au cinéma et à sa famille.
Tout d’abord, le scénario offre une réflexion sur le métier de réalisateur et les difficultés du secteur à travers la relation père et fils. D’un côté, le père, informaticien, essaie tant bien que mal de raisonner son fils à trouver un avenir professionnel stable car, selon lui, le cinéma n’est qu’un passe-temps. De l’autre, Sammy a l’art dans le sang comme sa mère. Cela amène à des discussions très intéressantes et, ainsi, des dialogues soignés. Puis, il dresse un magnifique portrait de la femme à travers le personnage de Mitzi, une mère qui, comme beaucoup de sa génération, a tiré un trait sur sa carrière et ses aspirations pour correspondre aux normes de la société et ainsi privilégier sa famille. Enfin, parmi cette galerie de personnages hauts en couleur (très bien développés notamment la famille attachante), les seconds rôles ont également un rôle important au sein du scénario et pour la plupart savoureux : le grand oncle, le meilleur ami du père, la petite amie de Sammy ou encore l’excellent clin d’œil à John Ford avec une scène mémorable.
Le septième art… une merveille !
Du côté de la mise en scène, The Fabelmans livre un très bel hommage au septième art, tout particulièrement durant la première moitié de l’histoire où le réalisateur fait preuve de créativité et nous invite à découvrir le cinéma qu’il a connu durant son enfance : manipuler de la pellicule sur les bandes de montage, filmer tout et n’importe quoi, chercher le meilleur plan et le meilleur trucage pour obtenir le meilleur rendu visuel, et j’en passe. Des scènes vraiment passionnantes qui retournent aux sources du cinéma. De plus, le film bénéficie d’un montage maîtrisé et rythmé. Enfin, The Fabelmans signe également la vingt-huitième collaboration entre Steven Spielberg et John Williams pour la bande originale passionnante.
Son meilleur rôle ?
Terminons sur cette belle distribution attachante, principalement marquée par la talentueuse Michelle Williams, dans le rôle de Mitzi. Elle trouve très certainement son meilleur rôle. Sublime, drôle, fragile et forte, elle campe merveilleusement bien cette femme en quête de liberté. Tantôt dépressive, tantôt explosive, elle brille sur le grand écran. Elle est accompagné de Paul Dano qui offre également une excellente interprétation et forment à deux un très beau duo. Gabriel LaBelle, reflet de Steven Spielberg durant son adolescence, offre un brin de fraîcheur à ce biopic dramatique. Enfin, les seconds rôles sont très bons : Seth Rogen, Judd Hirsch ou encore Chloe East.
Pour résumer… Avec The Fabelmans, Steven Spielberg signe une nouvelle fois un excellent long-métrage qui est une véritable lettre d’amour à l’artisanat cinématographique. Il y a une véritable passion et créativité dans ce biopic dramatique. C’est drôle, touchant avec des personnages hauts en couleur. Visuellement, c’est une belle réussite. Sans oublier la distribution brillamment portée par la talentueuse Michelle Williams. Un petit bijou à ne pas manquer !
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Note pour le scénario : | ![]() |
Note pour la mise en scène : | ![]() |
Note pour le casting : | ![]() |
Note – Ressenti général: | ![]() |
Note Globale : |
16,5/20 |